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Il y a 10 mois | 240 vues
Clap de fin - 21 mots à écrire !
Semaine 1 consacrée à la nature
Génie
Torpeur
En cette forêt d’automne,
Où plus rien ne résonne.
Assis sur ce rocher,
Je m’étais arrêté.
Surplombant la forêt,
De cette vie à l’arrêt.
Ni le vent, ni le froid,
Ne venaient jusqu’à moi.
J’embrassais ce silence,
L’accueillant sans défiance.
Plongeant dans un sommeil,
Une voix, pourtant, m’éveille.
Une douce chanson,
Rebondit sur les troncs.
La parole d’un génie,
Qui, pourtant, me suffit.
Laissant seule la forêt,
Je courais vers l’après.
Incandescent
Orée
La lumière du printemps illumine ses pas,
Incandescente beauté.
Ses cheveux ondulent comme l’air d’été,
Paysage délicat.
Ses rayons percent à travers les feuillages,
Indicible douceur.
Son souffle ravive mon cœur,
Chasse les nuages.
J’entreprends, en ce jour,
Après mille détours,
Un chemin éternel.
Cirrus
Albe
Des mille couleurs du ciel,
Ardentes et furtives,
Une ombre fidèle,
Pourtant, me captive.
Cirrus dansant au levant,
Perle lumineuse,
Sans bruit me surprend,
Dans une valse joueuse.
Sur ces nuages chéris,
Au doux éclat de rose pale,
Je dépose sans bruit,
Un amour abyssal.
Obsidienne
Perles de nuit
Elle se pare de mille beautés,
D’une rivière d’éclats.
Eveillant en moi,
Un élan effréné.
Candide beauté,
Candide douceur.
Elle porte, en elle, deux joyaux.
Obsidiennes magnifiques,
Constellations inondant l’infini,
Eclairant d’une profonde lueur.
Candides bleutées,
Candides lueurs.
Coquelicot
Inflorescence
Voyageur intrépide, en ce paysage nu.
Ouvre une nouvelle voie, conduisant jusqu’à toi.
Et, d’un pas bien léger, mon âme abandonnée.
M’en vais dès ce matin, arpenter ce chemin.
Trouver tout en son cœur, la plus belle des fleurs.
Accrocher à mon cou, un pétale si doux.
Bientôt s’envole au vent, coquelicot ardent.
Un soupire infini, de mon cœur a jailli.
Cercle
Aubade
En cette folle danse, m’abandonne en confiance.
Entraînant d’une main, ton cœur jusqu’au matin.
Une ronde infinie, cercle de toutes nos nuits.
Et ma main, comme mon cœur,
Tout empreints de douceur,
Chaque matin, et chaque heure,
En ton sein, son bonheur.
Et, d’un pas empressé, d’un cœur tout enivré,
Je t’invite en ce jour, à une ode d’amour.
Une valse éphémère, qui reste dans les airs.
Et ma main, comme mon cœur,
Tout empreints de douceur,
Chaque matin, et chaque heure,
En ton sein, son bonheur.
Moucharder
Et, partout, se murmure...
Partout, le bruit court.
Et, partout, se murmure…
Un peu plus, chaque jour.
Et, partout, se murmure…
L’idée d’un fol amour.
Et, partout, se murmure…
D’une beauté sans détour.
Et, partout, se murmure…
Bien des discours.
Et quelle vanité,
Quelle âme zélée,
Un jour pourrait
S’en venir moucharder…
L’essence même du vent,
La force des montages,
L’indicible étincelle.
Semaine 2 consacrée à la figure de la femme
Ordalie
Elle...
Soutenait ce regard,
Cette force sans égard.
Une armée silencieuse,
Une armée lumineuse.
A trop l’avoir subie,
Cette infâme ordalie.
Combattant sans un cri,
Voyageant dans la nuit.
Le doux champs d’une femme,
Repoussant tous les drames.
Une main qui se tend,
Change le cours du temps..
Scorpion
Elle…
Paralyse mon cœur,
Dans une douce torpeur.
Le baiser d’un scorpion,
Transpire un doux poison.
Et, de ce doux venin,
Me délecte sans fin.
Deux danseurs immobiles,
Dans une valse fébrile.
Deux astres dans le ciel,
Ronde perpétuelle.
A mon âme perdue,
Et dont je ne veux plus.
Gourmandise
Elle…
Elle emprunte au printemps,
Ses parfums entêtants.
La douceur des fruits,
De ses lèvres jaillit.
Infinie gourmandise,
Au détour d’une bise.
Doux parfum de jasmin,
De rosée du matin.
Réveille tous mes sens,
Fait de toi de mon essence.
Bien plus qu’un doux cristal,
Un diamant sans égal.
Adamantin
Elle…
Dont l’éclat défie l’aube,
Vole au ciel sa robe.
Pierre de feu et de glace,
Une étoile fugace.
Et le feu, et la lave,
Sans frémir, elle brave.
Une goutte sur la feuille,
Ce joyaux que je cueille.
Et de mille couleurs,
Et de mille douceurs,
Cette force adamantine,
Que chacune domine.
Cariatide
Elle…
Elle supporte le ciel,
De ses mains faussement frêles.
Elle affronte la mer,
Et se rit du tonnerre.
Et sous un voile de soie,
Sa tête jamais ne ploie.
Cariatide dans la nuit,
Ne connaît pas l’ennui.
Chaque femme, en son cœur,
Porte cette chaleur.
Bien plus qu’une sculpture,
Chevalier sans armure.
Rassembler
Elle…
Elle est un métronome,
Pour le monde des hommes.
Elle rassemble en son cœur,
Du ciel, toutes les couleurs.
Phare inondant la nuit,
De chaque âme endormie.
Une étoile du nord,
Qui veille sur ce qui dort.
Un abris dans la roche,
Quand le danger approche.
Saturne
Ordalie
Elle...
Soutenait ce regard,
Cette force sans égard.
Une armée silencieuse,
Une armée lumineuse.
A trop l’avoir subie,
Cette infâme ordalie.
Combattant sans un cri,
Voyageant dans la nuit.
Le doux champs d’une femme,
Repoussant tous les drames.
Une main qui se tend,
Change le cours du temps..
Scorpion
Elle…
Paralyse mon cœur,
Dans une douce torpeur.
Le baiser d’un scorpion,
Transpire un doux poison.
Et, de ce doux venin,
Me délecte sans fin.
Deux danseurs immobiles,
Dans une valse fébrile.
Deux astres dans le ciel,
Ronde perpétuelle.
A mon âme perdue,
Et dont je ne veux plus.
Gourmandise
Elle…
Elle emprunte au printemps,
Ses parfums entêtants.
La douceur des fruits,
De ses lèvres jaillit.
Infinie gourmandise,
Au détour d’une bise.
Doux parfum de jasmin,
De rosée du matin.
Réveille tous mes sens,
Fait de toi de mon essence.
Bien plus qu’un doux cristal,
Un diamant sans égal.
Adamantin
Elle…
Dont l’éclat défie l’aube,
Vole au ciel sa robe.
Pierre de feu et de glace,
Une étoile fugace.
Et le feu, et la lave,
Sans frémir, elle brave.
Une goutte sur la feuille,
Ce joyaux que je cueille.
Et de mille couleurs,
Et de mille douceurs,
Cette force adamantine,
Que chacune domine.
Cariatide
Elle…
Elle supporte le ciel,
De ses mains faussement frêles.
Elle affronte la mer,
Et se rit du tonnerre.
Et sous un voile de soie,
Sa tête jamais ne ploie.
Cariatide dans la nuit,
Ne connaît pas l’ennui.
Chaque femme, en son cœur,
Porte cette chaleur.
Bien plus qu’une sculpture,
Chevalier sans armure.
Rassembler
Elle…
Elle est un métronome,
Pour le monde des hommes.
Elle rassemble en son cœur,
Du ciel, toutes les couleurs.
Phare inondant la nuit,
De chaque âme endormie.
Une étoile du nord,
Qui veille sur ce qui dort.
Un abris dans la roche,
Quand le danger approche.
Saturne
Elle..
Guide les voyageurs,
D’une pâle lueur.
Fait valser les étoiles,
Sur cette grande toile.
Elle tourne sans bruit,
Règne sur l’infini.
A cet astre qui luit,
Toi qui donnes la vie.
Eclaire de ta lueur,
Offre-nous ta chaleur.
Laisse-nous te contempler,
Immuable beauté.
Semaine 3 poésie en prose
Après le Givre
Chaque pas suivant l’autre, mécanisme implacable, avançant face à l’aube. Le brouillard demeure, engloutit chaque bruit. La campagne profonde, semble même se morfondre. La rosée du matin, cristallise le chagrin.
Avançant face au Rien, et brusquant le destin. Silhouette inflexible arpente ce chemin. Un murmure, ce matin. Un bruissement lointain. L’espoir d’un fou, la promesse du jour.
Derrière les nuages, derrière les mirages. D’un trésor caché, talisman sacré…
… Dans la pâleur du matin, un velours pourpre, un écrin fleurissant, une rose de satin.
Dans le froid et l’effroi, une fleur s’ébat. En son cœur sacré qui ne saurait faner. La promesse d’un jour, d’un passé oublié.
Et, cette main fébrile, ce cœur qui se défile...
… Le silence de l’hiver, impérieux et royal retient chaque mouvement.
Je m’arrête un instant et retiens cette main. Le blanc immaculé, d’une pureté épargnée me saisit ; me laissant seul témoin de cette scène.
Et, le souffle du vent, subrepticement, écarte les pétales ; dévoilant ce trésor et ses mille éclats…
… Et mon cœur, et la vie, à cette vue, soupirent.
Vient un nouveau soleil qui soudain irradie cette plaine endormie, et ses terres sans vie.
Qui fait fondre l’hiver et réchauffe les airs, peint le monde en couleurs et bannit la douleur. Fait du monde ordinaire, un pays de merveilles...
… De citrouilles enchantées, de forêts boisées. Et mes pieds engourdis, mon cœur endolori, à cette vue, sourient.
Et ces fleurs adorées, partout, se multiplient.
Touches de lumière, notes de couleurs. Eclôt, devant mes yeux, un jardin fantaisiste, paysage impressionniste...
… D’un blanc impénétrable, banquise inébranlable, une mosaïque entêtante aux couleurs odorantes.
Et, en moi, ce bourgeon et ce doux bourdon. Une musique nouvelle, symphonie éternelle.
A l’ombre de ces feuilles, le sommeil me cueille. Je m’endors éveillée, et le cœur apaisé...
... A tes yeux qui éclairent les plus sombres forêts. A ce rire qui réveille les montagnes endormies.
Forte de cette flamme qui réchauffe mon âme, je m'endors et oublie ce chemin parcouru.
Cette course éperdue dans cette vaste étendue. Cette chasse à l'ennui, cette quête enfin finie.