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Il y a 4 mois | 205 vues
LA MER ETC...
COMPILATION de styles c’est peut-être mon style ! Si ça vous dit !
Merci pour ce challenge et pour les belles rencontres !
Pourpre
Ciel bleu vert et jaune bleu et aussi bleu rouge
La mer elle est folle et drôle aussi
J’aime la mer folle et drôle
À l’heure bleue
Recommencer
Hier déjà et demain aussi
Tous les jours
Les réglages s’échappent
L’appareil photo
Cherche le chemin
La mer elle est folle et drôle aussi
Tu aimes la mer folle et drôle
À l’heure du crépuscule
Courber le dos
Sûrement pas
Jamais
Les réglages s’accordent
Ton regard pourpre rétinien
Sait le chemin
La mer elle est folle et drôle aussi
J’aime la mer folle et drôle
À l’heure de La Lune
Dormir éclairés
Sur le toit de l’eau
Au fond du sable grain
Les réglages se frôlent
Cirrus
- Allô Google ! Définition de cirrus ?.
- Bébé !
- Bé ? Google ! DEFINITION DE CIRRUS ?
Me voilà sur You-Tube ! Des vidéos de douches ?. Le « You-Tubeur » explique que cette douche fait de la brume avec des huiles essentielles, consomme peu blablabla…
Se doucher avec de la brume ? Autant prendre une douche solaire ! D’la pub, ce truc !
Je recommence par écrit : « Définition de :CIRRUS ? ».
- Nuage élevé en forme de… boucles de cheveux ! clous ! Rides ! qui annonce du mauvais temps !
Bon ! je reprends :
Il était une fois, une jeune-fille aux cheveux blonds bouclés, qui avait des rides sur le front. Elle tapait comme une malade sur des clous pour effectuer une œuvre d’art en forme de cirrus, en répétant : - il va pas faire beau demain !.
Voilà
Obsidienne
- Dis pas l’contraire !
- Ah toi !
- Toute la journée pour un concours de !
- De ?! D’accord, on l’utilise pas tous les jours, surtout toi !
- Quoi moi ? C’est qui pour le ménage, la lessive, les repas ?!
- T’étais d’accord ! Après tu reprends ton taf de prof., facile ! Mais Ecrivain-Photographe !
- Facile ? A Neuf cent bornes !
- Obsidienne ?
- Je mets la radio, si ça dérange pas Madame ?
- Obsidienne ?
- Nous recevons l’écrivain Michaël Pourst ! Votre livre « Rêvons le jour »...
- On m’a dit qu’il fallait poster dans les commentaires ; la bulle du milieu !
- Donc vous étiez en Arabie, et le soir sous les tempêtes de sable...
- Les copiés-collés fonctionnent pas ! Il manquera des jours et des mots !
- Ha ! Si…
- Obsidienne ? Obsidienne ? On sait pas ! - Allô Google !
Citrouille
sms à la mer !
- Tu pionce ou koi ? 🤗😴
- Nan J bulle ! ⛲
- Dmain 14h surf plage du Rocher ?
- Chai pa ! Ça crin !
- Pkoi ?
- Vent a 140 ça farte !
- T à la trouille ?
- Nan
- Tu travaill d la citrouille alor ?
- Aten ! Y à Alizée k apel !
- Alizée ? Alizée ? Alizée ! ! !
- Wai È ve prend 1 pot a l’Estran. J lache pa mec !
- Woua C’tai ça ! Mdr ! 😂😂😍
- T’a vu c'te meuf ! 😍😍😍😍
- Okai okai ! J’irais avc Moustik
- T fou !
- Moustik c Jonatan Livinston !
- Jsmt dailtapplaner là T pa bien !
- Super calé Moustik chte di !
- vien pa m’chercrhé si pb !
- Tkt ! G pa la citrouille en passoire mwa !
- Slt ! Chloé tel !
- Yè ! Slt ! Top c’te fille ! 😍😍
Génie
Le docteur arrive en urgence :
- C’est l’charbon !
- Irène, vous avez déjà eu du charbon dans votre lave-linge ?!
- Non ! Mais il parle du charbon-moteur !
- Du ?
- Une pièce qui fait tourner l’tambour !
- Deux-cent-soixante et vingt euros pour le déplacement !
- Quoi ? Le tambour tournait plus ? Alors le linge était juste mouillé ?
- Ouais !
- Cette machine dure vingt ans ! Quand pouvez-vous changer ça ?
- Comptez Mardi en quinze !
- Irène ?
- Le premier prix pour une neuve c’est environ trois cent !
- Off, en arrivant d’l’hôpital, aller chercher un lave-linge !
Le lendemain, sur le net : charbon-moteur : vingt euros, livré en vingt-quatre heures !
- Tant pis ! J’ai du génie ; donner une deuxième vie ! Faire marcher les p’tits artisans, ça vaut l’coup !
Moucharder
6h40 :
- Claudette !
- T’inquiète !
9h :
- SOYEZ ICI A SIX HEURES TRENTE !
- J’étais à six heures quinze dans le vestiaire Madame Fochton, j’ai dû chercher une tenue !
- Pensez à vos collègues de nuit !
- J’en fais pas, des nuits ?
- Donnez les traitements, j’voudrais pas vous perturber !
- On n’est pas l’école d’infirmière ! J’ai d’la bouteille !
- Moi aussi !
- Pas la même ! Mardi, deux heures de plus ! On l’a vu ?
- Z’êtes en intérim !
- JUSTEMENT J’SUIS EN INTERIM ! ET J’EN VOIS D’AUTRES !
- Allez !
- La fonction publique aime pas les intérimaires ! Sauf si besoin et au pied levé !
- La Covid !
- Bon dos ! Et les infirmières s’en vont ! Vous aurez d‘la chance si Claudette reste !
- Claudette ? Claudette ? Quoi ?
- Comptez sur moi pour moucharder aussi !
Cariatide
Astrid consulte son médecin :
- Ah l’arthrose ! L’homme est né pour bouger ! Pour le dos il faut marcher comme les femmes qui portent une cruche sur la tête !
- Mais Docteur, la plus proche fontaine est à dix kilomètres !
- Prenez les raccourcis, passez Rue de Travers, et au rond-point tournez trois fois ! Vous évitez les bouchons et les feux !
Le lendemain matin Astrid, cruche sur la tête regarde en passant, les cariatides, elle pense à ses anciennes voisines bodybuildeuses le jour de son déménagement, meubles de son séjour pieds à l’envers sur la tête !
Quand son mari est arrivé le soir, tout était rangé ! Astrid n’a pas hésité !
Paf Coup de boule ! Qui lui tordit les lombaires.
Ordalie
On me l’a dit qu’il avait dit
Qu'on lui avait dit
Que ce que tu avais dit il l’a dit
Enfin à ce qu’on dit !
Aussi, après coup, on s’est dit
Qu’il s’était dit
Que tu te serais dit qu’il était dit
Coupable d’avoir dit ce que tu avais dit !
Personne ne nous l’avait encore dit
On te l'a déjà dit
Mais tu t’entêtes à vouloir que ce soit dit
Quoi qu’il ait dit, c’est un non-dit !
Voilà pourquoi il a été dit
Que nous nous étions dit
Qu'après une bonne ordalie, il serait dit
Une fois pour toutes que tout était dit !
Or il n’a pas été dit
Qu’il était coupable d’avoir dit
Ce que tu avais dit.
Ce qui n’avait donc pas à être dit !
Saturne
Singulière
Déferlante bleue mousse
Regard sourire
Observe le vent
Le Vent d’Est
Commande du jour
Sensuelle
Déferlante bleue mousse
Caraco blanc-soie
Raconte le vent
Le Vent d’Ouest
Attrape saturne
Déconstruite
Déferlante bleue mousse
Courbes de pourquoi
Extirpe le vent
Le Vent du Nord
Discute à l’envers
Sauvage
Déferlante bleue mousse
Démarche lionne aveugle
Photographie le vent
Le Vent du Sud
Magnifie le ciel
Subrepticement
Sublime Colère te voilà
Vacarme érudit de rouleaux
Tu veux tout renverser
Je n’ai pas peur
Remue-ménage indomptable
Fière Enlevée Inaccessible
Je vais confondre ta fougue
Tu pourras bien valser
M’enrouler dedans dessous dessus
Déshabiller mes yeux
Me ramener traîner où tu balaies tes bulles
Je retournerai
Majestueuse paresse
Tu détournes ton Elan
Subrepticement je vais plonger
Nager sous tes lames de fond
Passer le premier Mur
Atteindre l’apaisement
Tu me rattraperas
Je sais je n’ai pas peur j’ai dit
Je connais cette hargne cette envie d’s’arracher
Dans ton cinéma soulève l’écran encore
Emporte le Vent ramène le Ciel à toi
Enroule-moi encore
Et là-haut tout en haut de ta voltige
Je tomberai les nuages
Saoule et heureuse
Il n’y aura plus de temps
Eperdu
Tous les jours la même comédie
Elle s’en va et revient
Ce qu’elle fait pas pour le séduire
Une quête éperdue tu l’as dit !
L'été un cirque
Elle est jalouse
Se jette à ses pieds lui cire les pompes
Oui il aime ça tu vois l’genre !
Le soir c’est cliché
Elle se floute contre lui semi transparente
Devant tout le monde
Bien sûr il la laisse faire tu penses !
Le matin c’est le comble
Elle se pavane devant lui
En chemise de nuit
Mousseline de soie oui Madame !
Jamais il s’en va lui
Il est là il l’attend
Se dore au soleil
Résiste à tout je t’assure !
Jeudi, elle s’est pointée
Avec un de ces chignons
Une vraie pièce montée !
Avec des rubans verts si si !
On n’a jamais vu une femme
Séduire comme ça
Surtout quand on est ensemble depuis depuis...
Mer et Rocher
Talisman
Petite fille Petit gai luron
Arrimée à cette ignominie
Pourquoi Comment
Par terre
Sans porte Sans fenêtre
Sans filet
Recroquevillée
Un talisman sur ton dos
Tu l’as cru
Tes cheveux tout bouclés
Sous la capuche
Miroir piqué
Tes bras tes jambes
Viens ma chérie
La misère ne peut faire son nid
Reconstruire
Ma Petite Fille Je sais adulte
Tu veux ton berceau
Suce ton pouce mon ange
J’ai rien vu
Lui non plus
Qui suis-je Mon Dieu
Le talisman sur ton dos
Prisonnier menteur
Pas besoin de douche
Mais l’eau quand-même
Ces bougies éclairent si peu
Déchirement
J’peux pas J’veux pas
Petite Lumière-guirlande
Sur le fil
Tes cheveux tout bouclés
Regard sous la capuche
On est là
Personne te touchera
Ni toi ni tes compagnons
On va écrire au Vent
Au Vent du Sud
Au Soleil Levant
Droit devant
Soupir
Il suffit d’ouvrir la baie pour entendre le ressac
La vie s’invite à mon oreille
Retour d’amour
La nuit pointe son jour et raconte
L’orage avec le bruit d’un tube
Mais ce soir on dirait que la mer est partie
Pas un signe
Ni même un soupir
Silence total
La vie serait partie sans dire mot
Le coquillage écho raconte qu’il n’y croit pas
Le vent l’aura poussée à voix basse ce soir
C’est la solitude juste la solitude
Vous savez cette inutile quand vous voulez aimer
Elle vous joue des tours
Même si la lune vient me parler de vous
C’est le nid vide ici
Les enfants prennent vite le large
Comme si leur embarcation n’était pas téméraire
Mais les tous petits jouent là-bas
Ils savent le vrai du faux
Ils pensent
Juste la mer elle dort
Demain tout ira mieux
Incandescent
L’œil sur l’appareil-photo
Il s’agit de cliquer pile au bon moment sur le déclencheur
Pour un peu que vous arriviez à l’heure bleue
Et qu’il y ait eu un temps magnifique toute la journée
C’est un poème que racontent les vagues et le ciel
Peu importe que je sois riche ou pauvre
Que j’aie une santé fragile ou non
Le spectacle se suffit à lui-même
Pour me faire oublier tout souci toute angoisse.
Ces soirs-là
Quand le ciel se veut rouge flamboyant voire incandescent
La mer suce son pouce
La lune se laisse entrevoir timide blanche
Et tout s’emmêle.
Alors vous êtes là
Je le sens, toujours là pour me rappeler la vie
La vie qu’il faut poursuivre
S’accrocher coûte que coûte.
Sourire encore, alors je suis vos pas…
Gourmandise
Anne-Marie dite « Baillie » était l’employée de maison.
Elle était de la famille. Toute sa vie, dévouée à ces douze gosses, elle était leur deuxième maman.
Entre ménage, lessive à la main, cirage parfait des paires de chaussures, il y avait bien sûr la cuisine, et surtout les confitures.
Les bocaux une fois rangés sur le haut du meuble de la cuisine, les plus petits ne devaient pas les voir !
C’était sans compter sur la gourmandise communicative !
Jacques, Paul et Gilbert étaient sans-doute les plus turbulents, ils n’en loupaient pas une, malgré les punitions redoutables de leur père.
Bailly se demandait pourquoi de jour en jour, les petites cuillères disparaissaient ! Enfin, elle les vit trônant l’air innocentes, tout là-haut dans les bocaux !
Adamantin
Ces enfants n’auraient pas compris pourquoi des diamants fascinaient tant !
Des pierres ! Et ?
Plus le prix en est élevé, aurait peut-être expliqué la Maréchale,
plus l’amour porté à la femme au bijou adamantin est impérissable !
Périssable, l’Amour ! Drôle d’idée !
Rien à voir avec l’amour de la confiture !
Rien à voir avec l’Amour entre leur père et leur mère !
Superbe, La Lettre avant leur mariage !
Qui nous émeut encore ; présage d’un Amour profond.
Passionné et durable.
Un antagonisme ?
Non ! Bel et bien durable !
Puis volontairement fécond !
On est combien de grands petits-enfants ? Et ça continue !
On la connaît aujourd'hui la valeur de La Lettre !
Nous l’avons multipliée, comme les petits pains ! Pour en avoir chacun un bout !
Rassembler
Départ : cinq heures tapantes ! Marée basse : neuf heures !
La dizaine de voitures en file indienne s’élançait !
La Simca voiture-balai. Faut pas louper l’bac !
- On a encore perdu Mimie et Gérard !
Clignotant ! Clignotant ! Clignotant ! Arrêts des clignotés :
- J’fais dmi-tour !
- Crevaison ?
- A sec ?
- Gérard ?
- Frein bloqué !
- Rrrr ! Voilà ! Débloqué !
Allez Gérard devant Claude !
Ouf ! Marée basse ! Arrivés
- Moules ? - Prêts !
- Huîtres, où ? - Là ! Prêts !
- Boucots ! - Prêts !
- Crabes ??
Gérard, finit d’s’arnacher !
- Palourdes ? - Oui, avec les petits !
Six heures heures plus tard : Retour des ébouriffés
- Rgarde-ça !
- Sacrée pêche !
- Pour huit jours au moins. Y’en a pour les voisins !
Il en a mis des dates Jacques, pour rassembler sa fratrie et les rapportés !
Des jours ancrés en nos mémoires de gosses !
Coquelicot
Ce soir-là, j’approchais de la côte, le ciel se dégageait.
Eclaircie dans le dédale de mes pensées
J’avais eu si peur de craquer.
Or, avec vous, j’oubliais la perte de votre autonomie.
Vous soutenir ? Pff, c’était toujours le contraire.
Vous aviez tout compris, pas besoin de mot !
Vos deux sourires quand on arrivait, fallait les voir !
Mais vous laisser ?
La maison de retraite se profilait, vous n’en vouliez pas, moi non plus.
Pourtant.
Devant ma porte, de petits coquelicots étaient nés.
Les cueillir aurait été les tuer.
Si j’avais pu, je vous les aurais donnés vivants.
Ces petits points rouges entre les roudoudous des dunes devant la mer, étaient venus là me parler de vous, du vent cruel qui flétrit, du vent doux qui sème les graines de vie.
Scorpion
Le vingt-et-un Novembre, sera ton anniversaire,
Je sens toujours ta main serrer fort la mienne.
Je sais ton message : - Accroche-toi ma fille, je serai plus là pour vous protéger.
Ton coeur tiraillé :
Nous laisser ?
Tenir ?
A ton regard vert d’eau translucide, telle la mer sous l’orage, je tentais :
- On prendra soin de maman.
On t’avait arraché, ton rôle de mari, maman ton Essentiel.
Vous n’étiez pas dans la même chambre.
Ni ensemble pour vos repas.
Inconcevable papa, oui.
J’ai hurlé.
Toi, le scorpion, qui jamais ne lâchais, tu as cessé de manger.
Tu en avais une Vraie, de Personnalité.
Mais voilà ils s’en foutaient de ton Grand Coeur, toi le
rassembleur de tes onze frères et sœurs qu’ils appelaient affectueusement Le Patron
Banquise
On ira encore
Rouler dans la mer
Tu m’avais rattrapée, en apnée
Digne Plongeur.
T’y vois plus rien sur ta montre
Le temps qui passe
Le temps qui reste
Le temps ensemble.
On ira encore
Rouler dans la mer
tu m’avais rattrapée, en apnée
Digne Plongeur.
Ton regard vert d’eau translucide
Ma main dans la tienne
Promesse Continuer
Te laisser t’en aller.
Pas vrai
Tracé plat de mon coeur
Ta montre en apnée
La mer est banquise.
Fendre la glace
Plonger seule
Nager sous la lame à conte-Courant
Sortir la tête de l’eau.
Promesse Continuer
S’accrocher Serrer les dents
Flotter
Aimer.
Cercle
Ils changent tout
Pour du fric !
Le nom de notre petite commune
L’associer à celui du village d’à côté !
On les aime bien nos voisins
C’est pas la question !
Tu serais pas content papa
Toi si attaché à ce berceau !
Onze frères et sœurs
Tous nés là !
Je suis fière de toi ma Grand-Mère
Mettre au monde douze enfants !
Ah tu l’aimais Grand-Père
Ils nous l’ont dit tu sais !
Te faire plaisir
C’était d’abord lui faire plaisir !
Notre maison vendue pour payer l’EHPAD.
Quel déchirement.
« - Il y a tout ce qu’il faut tu pourrais t’installer là plus tard ».
J’ai pas oublié
Papa
J’aurais continué d’étendre le linge dans la cour
Maman
Mes petits-enfants se seraient mis en cercle
On aurait joué à colin-maillard
Comme quand on était gosses...