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EeE

Il y a 1 an | 395 vues

LA MER ETC...

COMPILATION de styles c’est peut-être mon style ! Si ça vous dit ! 

Merci pour ce challenge et pour les belles rencontres !



 

Pourpre


Ciel bleu vert et jaune bleu et aussi bleu rouge 

La mer elle est folle et drôle aussi 

J’aime la mer folle et drôle 

À l’heure bleue 

Recommencer 

Hier déjà et demain aussi 

Tous les jours 

Les réglages s’échappent 

L’appareil photo 

Cherche le chemin 

La mer elle est folle et drôle aussi 

Tu aimes la mer folle et drôle 

À l’heure du crépuscule 

Courber le dos 

Sûrement pas 

Jamais 

Les réglages s’accordent 

Ton regard pourpre rétinien 

Sait le chemin 

La mer elle est folle et drôle aussi 

J’aime la mer folle et drôle 

À l’heure de La Lune 

Dormir éclairés 

Sur le toit de l’eau 

Au fond du sable grain 

Les réglages se frôlent 


 


Cirrus


- Allô Google ! Définition de cirrus ?.

- Bébé !

- Bé ? Google ! DEFINITION DE CIRRUS ?

Me voilà sur You-Tube ! Des vidéos de douches ?. Le « You-Tubeur » explique que cette douche fait de la brume avec des huiles essentielles, consomme peu blablabla…

Se doucher avec de la brume ? Autant prendre une douche solaire ! D’la pub, ce truc !

Je recommence par écrit : « Définition de :CIRRUS ? ».

- Nuage élevé en forme de… boucles de cheveux ! clous ! Rides ! qui annonce du mauvais temps !

Bon ! je reprends :

Il était une fois, une jeune-fille aux cheveux blonds bouclés, qui avait des rides sur le front. Elle tapait comme une malade sur des clous pour effectuer une œuvre d’art en forme de cirrus, en répétant : - il va pas faire beau demain !.

Voilà 


 

 

Obsidienne


- Dis pas l’contraire !

- Ah toi ! 

- Toute la journée pour un concours de !

- De ?! D’accord, on l’utilise pas tous les jours, surtout toi !

- Quoi moi ? C’est qui pour le ménage, la lessive, les repas ?!

- T’étais d’accord ! Après tu reprends ton taf de prof., facile ! Mais Ecrivain-Photographe !

- Facile ? A Neuf cent bornes !

- Obsidienne ?

- Je mets la radio, si ça dérange pas Madame ?

- Obsidienne ?

- Nous recevons l’écrivain Michaël Pourst ! Votre livre « Rêvons le jour »...

- On m’a dit qu’il fallait poster dans les commentaires ; la bulle du milieu !

- Donc vous étiez en Arabie, et le soir sous les tempêtes de sable...

- Les copiés-collés fonctionnent pas ! Il manquera des jours et des mots !

- Ha ! Si…

- Obsidienne ? Obsidienne ? On sait pas ! - Allô Google !



 

 

Citrouille

 

sms à la mer !

- Tu pionce ou koi ? 🤗😴

- Nan J bulle ! ⛲

- Dmain 14h surf plage du Rocher ? 

- Chai pa ! Ça crin !

- Pkoi ?

- Vent a 140 ça farte !

- T à la trouille ?

- Nan

- Tu travaill d la citrouille alor ?

- Aten ! Y à Alizée k apel !

- Alizée ? Alizée ? Alizée ! ! !

- Wai È ve prend 1 pot a l’Estran. J lache pa mec !

- Woua C’tai ça ! Mdr ! 😂😂😍

- T’a vu c'te meuf ! 😍😍😍😍

- Okai okai ! J’irais avc Moustik

- T fou !

- Moustik c Jonatan Livinston !

- Jsmt dailtapplaner là T pa bien !

- Super calé Moustik chte di !

- vien pa m’chercrhé si pb !

- Tkt ! G pa la citrouille en passoire mwa !

- Slt ! Chloé tel !

- Yè ! Slt ! Top c’te fille ! 😍😍


 


 


 

Génie


Le docteur arrive en urgence :

- C’est l’charbon !

- Irène, vous avez déjà eu du charbon dans votre lave-linge ?!

- Non ! Mais il parle du charbon-moteur !

- Du ?

- Une pièce qui fait tourner l’tambour !

- Deux-cent-soixante et vingt euros pour le déplacement !

- Quoi ? Le tambour tournait plus ? Alors le linge était juste mouillé ?

- Ouais !

- Cette machine dure vingt ans ! Quand pouvez-vous changer ça ?

- Comptez Mardi en quinze !

- Irène ?

- Le premier prix pour une neuve c’est environ trois cent !

- Off, en arrivant d’l’hôpital, aller chercher un lave-linge !

Le lendemain, sur le net : charbon-moteur : vingt euros, livré en vingt-quatre heures !

- Tant pis ! J’ai du génie ; donner une deuxième vie ! Faire marcher les p’tits artisans, ça vaut l’coup !


 

 

Moucharder

 

6h40 :

- Claudette !

- T’inquiète !

9h :

- SOYEZ ICI A SIX HEURES TRENTE !

- J’étais à six heures quinze dans le vestiaire Madame Fochton, j’ai dû chercher une tenue !

- Pensez à vos collègues de nuit !

- J’en fais pas, des nuits ?

- Donnez les traitements, j’voudrais pas vous perturber !

- On n’est pas l’école d’infirmière ! J’ai d’la bouteille ! 

- Moi aussi !

- Pas la même ! Mardi, deux heures de plus ! On l’a vu ?

- Z’êtes en intérim !

- JUSTEMENT J’SUIS EN INTERIM ! ET J’EN VOIS D’AUTRES !

- Allez !

- La fonction publique aime pas les intérimaires ! Sauf si besoin et au pied levé !

- La Covid !

- Bon dos ! Et les infirmières s’en vont ! Vous aurez d‘la chance si Claudette reste !

- Claudette ? Claudette ? Quoi ?

- Comptez sur moi pour moucharder aussi !


 


 

Cariatide


Astrid consulte son médecin :

- Ah l’arthrose ! L’homme est né pour bouger ! Pour le dos il faut marcher comme les femmes qui portent une cruche sur la tête !

- Mais Docteur, la plus proche fontaine est à dix kilomètres !

- Prenez les raccourcis, passez Rue de Travers, et au rond-point tournez trois fois ! Vous évitez les bouchons et les feux !

Le lendemain matin Astrid, cruche sur la tête regarde en passant, les cariatides, elle pense à ses anciennes voisines bodybuildeuses le jour de son déménagement, meubles de son séjour pieds à l’envers sur la tête !

Quand son mari est arrivé le soir, tout était rangé ! Astrid n’a pas hésité ! 

Paf Coup de boule ! Qui lui tordit les lombaires.


 


 

Ordalie

 

On me l’a dit qu’il avait dit
Qu'on lui avait dit
Que ce que tu avais dit il l’a dit
Enfin à ce qu’on dit !

Aussi, après coup, on s’est dit
Qu’il s’était dit
Que tu te serais dit qu’il était dit
Coupable d’avoir dit ce que tu avais dit !

Personne ne nous l’avait encore dit
On te l'a déjà dit 
Mais tu t’entêtes à vouloir que ce soit dit
Quoi qu’il ait dit, c’est un non-dit !

Voilà pourquoi il a été dit
Que nous nous étions dit
Qu'après une bonne ordalie, il serait dit
Une fois pour toutes que tout était dit !

Or il n’a pas été dit
Qu’il était coupable d’avoir dit
Ce que tu avais dit.
Ce qui n’avait donc pas à être dit !


 


 

Saturne

 

Singulière

Déferlante bleue mousse

Regard sourire

Observe le vent

Le Vent d’Est

Commande du jour

 

Sensuelle

Déferlante bleue mousse

Caraco blanc-soie

Raconte le vent

Le Vent d’Ouest 

Attrape saturne

 

Déconstruite

Déferlante bleue mousse

Courbes de pourquoi

Extirpe le vent

Le Vent du Nord

Discute à l’envers

 

Sauvage

Déferlante bleue mousse

Démarche lionne aveugle

Photographie le vent 

Le Vent du Sud

Magnifie le ciel


 


 

 

Subrepticement


Sublime Colère te voilà

Vacarme érudit de rouleaux

Tu veux tout renverser

Je n’ai pas peur

Remue-ménage indomptable

Fière Enlevée Inaccessible

Je vais confondre ta fougue

Tu pourras bien valser

M’enrouler dedans dessous dessus

Déshabiller mes yeux

Me ramener traîner où tu balaies tes bulles

Je retournerai

Majestueuse paresse

Tu détournes ton Elan

Subrepticement je vais plonger

Nager sous tes lames de fond

Passer le premier Mur

Atteindre l’apaisement

Tu me rattraperas 

Je sais je n’ai pas peur j’ai dit

Je connais cette hargne cette envie d’s’arracher

Dans ton cinéma soulève l’écran encore

Emporte le Vent ramène le Ciel à toi

Enroule-moi encore

Et là-haut tout en haut de ta voltige

Je tomberai les nuages

Saoule et heureuse

Il n’y aura plus de temps


 


 

Eperdu


Tous les jours la même comédie

Elle s’en va et revient

Ce qu’elle fait pas pour le séduire

Une quête éperdue tu l’as dit !


L'été un cirque

Elle est jalouse

Se jette à ses pieds lui cire les pompes

Oui il aime ça tu vois l’genre !

 

Le soir c’est cliché

Elle se floute contre lui semi transparente

Devant tout le monde

Bien sûr il la laisse faire tu penses !

 

Le matin c’est le comble

Elle se pavane devant lui

En chemise de nuit

Mousseline de soie oui Madame !

 

Jamais il s’en va lui

Il est là il l’attend

Se dore au soleil 

Résiste à tout je t’assure !

 

Jeudi, elle s’est pointée

Avec un de ces chignons 

Une vraie pièce montée !

Avec des rubans verts si si !

 

On n’a jamais vu une femme

Séduire comme ça

Surtout quand on est ensemble depuis depuis...

Mer et Rocher


 


 

Talisman

 

Petite fille Petit gai luron

Arrimée à cette ignominie

Pourquoi Comment

Par terre

Sans porte Sans fenêtre

Sans filet

Recroquevillée

Un talisman sur ton dos

Tu l’as cru

Tes cheveux tout bouclés 

Sous la capuche

Miroir piqué 

Tes bras tes jambes

Viens ma chérie

La misère ne peut faire son nid

Reconstruire

Ma Petite Fille Je sais adulte

Tu veux ton berceau

Suce ton pouce mon ange

J’ai rien vu

Lui non plus

Qui suis-je Mon Dieu

Le talisman sur ton dos

Prisonnier menteur

Pas besoin de douche

Mais l’eau quand-même

Ces bougies éclairent si peu

Déchirement

J’peux pas J’veux pas

Petite Lumière-guirlande

Sur le fil

Tes cheveux tout bouclés

Regard sous la capuche

On est là

Personne te touchera

Ni toi ni tes compagnons

On va écrire au Vent

Au Vent du Sud

Au Soleil Levant

Droit devant


 


 

Soupir

 

Il suffit d’ouvrir la baie pour entendre le ressac

La vie s’invite à mon oreille

Retour d’amour

La nuit pointe son jour et raconte

L’orage avec le bruit d’un tube

Mais ce soir on dirait que la mer est partie

Pas un signe

Ni même un soupir

Silence total

La vie serait partie sans dire mot

Le coquillage écho raconte qu’il n’y croit pas

Le vent l’aura poussée à voix basse ce soir

C’est la solitude juste la solitude

Vous savez cette inutile quand vous voulez aimer 

Elle vous joue des tours

Même si la lune vient me parler de vous

C’est le nid vide ici 

Les enfants prennent vite le large

Comme si leur embarcation n’était pas téméraire

Mais les tous petits jouent là-bas

Ils savent le vrai du faux 

Ils pensent

Juste la mer elle dort

Demain tout ira mieux 


 


 

Incandescent
 

L’œil sur l’appareil-photo

Il s’agit de cliquer pile au bon moment sur le déclencheur 

Pour un peu que vous arriviez à l’heure bleue

Et qu’il y ait eu un temps magnifique toute la journée

C’est un poème que racontent les vagues et le ciel 

Peu importe que je sois riche ou pauvre

Que j’aie une santé fragile ou non 

Le spectacle se suffit à lui-même 

Pour me faire oublier tout souci toute angoisse.

Ces soirs-là 

Quand le ciel se veut rouge flamboyant voire incandescent

La mer suce son pouce

La lune se laisse entrevoir timide blanche 

Et tout s’emmêle. 

Alors vous êtes là

Je le sens, toujours là pour me rappeler la vie

La vie qu’il faut poursuivre 

S’accrocher coûte que coûte. 

Sourire encore, alors je suis vos pas…


 


 

Gourmandise 

 

Anne-Marie dite « Baillie » était l’employée de maison.

Elle était de la famille. Toute sa vie, dévouée à ces douze gosses, elle était leur deuxième maman.

Entre ménage, lessive à la main, cirage parfait des paires de chaussures, il y avait bien sûr la cuisine, et surtout les confitures.

Les bocaux une fois rangés sur le haut du meuble de la cuisine, les plus petits ne devaient pas les voir !

C’était sans compter sur la gourmandise communicative !

Jacques, Paul et Gilbert étaient sans-doute les plus turbulents, ils n’en loupaient pas une, malgré les punitions redoutables de leur père.

Bailly se demandait pourquoi de jour en jour, les petites cuillères disparaissaient ! Enfin, elle les vit trônant l’air innocentes, tout là-haut dans les bocaux !


 


 

Adamantin 

 

Ces enfants n’auraient pas compris pourquoi des diamants fascinaient tant ! 

Des pierres ! Et ? 

Plus le prix en est élevé, aurait peut-être expliqué la Maréchale,

plus l’amour porté à la femme au bijou adamantin est impérissable ! 

Périssable, l’Amour ! Drôle d’idée !

Rien à voir avec l’amour de la confiture !

Rien à voir avec l’Amour entre leur père et leur mère !

Superbe, La Lettre avant leur mariage !

Qui nous émeut encore ; présage d’un Amour profond.

Passionné et durable.

Un antagonisme ? 

Non ! Bel et bien durable !

Puis volontairement fécond !

On est combien de grands petits-enfants ? Et ça continue ! 

On la connaît aujourd'hui la valeur de La Lettre !

Nous l’avons multipliée, comme les petits pains ! Pour en avoir chacun un bout ! 


 


 

Rassembler


Départ : cinq heures tapantes ! Marée basse : neuf heures ! 

La dizaine de voitures en file indienne s’élançait !

La Simca voiture-balai. Faut pas louper l’bac !

 

- On a encore perdu Mimie et Gérard !

 

Clignotant ! Clignotant ! Clignotant ! Arrêts des clignotés :

- J’fais dmi-tour !

- Crevaison ?

- A sec ?

 

- Gérard ?

 

- Frein bloqué !

- Rrrr ! Voilà ! Débloqué !

 

Allez Gérard devant Claude !

 

Ouf ! Marée basse ! Arrivés

- Moules ? - Prêts !

- Huîtres, où ? - Là ! Prêts !

- Boucots ! - Prêts !

- Crabes ??


Gérard, finit d’s’arnacher !

 

- Palourdes ? - Oui, avec les petits !

Six heures heures plus tard : Retour des ébouriffés

- Rgarde-ça !

- Sacrée pêche !

- Pour huit jours au moins. Y’en a pour les voisins !

 

Il en a mis des dates Jacques, pour rassembler sa fratrie et les rapportés ! 

Des jours ancrés en nos mémoires de gosses !


 


 


 

Coquelicot


 

Ce soir-là, j’approchais de la côte, le ciel se dégageait.

Eclaircie dans le dédale de mes pensées

J’avais eu si peur de craquer. 

Or, avec vous, j’oubliais la perte de votre autonomie.

Vous soutenir ? Pff, c’était toujours le contraire. 

Vous aviez tout compris, pas besoin de mot !

Vos deux sourires quand on arrivait, fallait les voir !

Mais vous laisser ? 

La maison de retraite se profilait, vous n’en vouliez pas, moi non plus.

Pourtant.

Devant ma porte, de petits coquelicots étaient nés.

Les cueillir aurait été les tuer. 

Si j’avais pu, je vous les aurais donnés vivants. 

Ces petits points rouges entre les roudoudous des dunes devant la mer, étaient venus là me parler de vous, du vent cruel qui flétrit, du vent doux qui sème les graines de vie.



 

Scorpion 

 

Le vingt-et-un Novembre, sera ton anniversaire,

Je sens toujours ta main serrer fort la mienne. 

Je sais ton message : - Accroche-toi ma fille, je serai plus là pour vous protéger.

Ton coeur tiraillé :

Nous laisser ?

Tenir ?

A ton regard vert d’eau translucide, telle la mer sous l’orage, je tentais :

- On prendra soin de maman. 

On t’avait arraché, ton rôle de mari, maman ton Essentiel.

Vous n’étiez pas dans la même chambre.

Ni ensemble pour vos repas.

Inconcevable papa, oui.

J’ai hurlé.

Toi, le scorpion, qui jamais ne lâchais, tu as cessé de manger.

Tu en avais une Vraie, de Personnalité.

Mais voilà ils s’en foutaient de ton Grand Coeur, toi le

rassembleur de tes onze frères et sœurs qu’ils appelaient affectueusement Le Patron


 

 

 

Banquise


On ira encore

Rouler dans la mer

Tu m’avais rattrapée, en apnée 

Digne Plongeur.

 

T’y vois plus rien sur ta montre

Le temps qui passe

Le temps qui reste

Le temps ensemble.

 

On ira encore

Rouler dans la mer

tu m’avais rattrapée, en apnée

Digne Plongeur.


Ton regard vert d’eau translucide

Ma main dans la tienne

Promesse Continuer

Te laisser t’en aller.

 

Pas vrai

Tracé plat de mon coeur

Ta montre en apnée

La mer est banquise.


 

Fendre la glace 

Plonger seule

Nager sous la lame à conte-Courant

Sortir la tête de l’eau.

 

Promesse Continuer 

S’accrocher Serrer les dents

Flotter 

Aimer.


 


 

Cercle 


 

Ils changent tout 

Pour du fric !  

Le nom de notre petite commune  

L’associer à celui du village d’à côté ! 

On les aime bien nos voisins  

C’est pas la question ! 

Tu serais pas content papa 

Toi si attaché à ce berceau ! 

Onze frères et sœurs

Tous nés là !

Je suis fière de toi ma Grand-Mère    

Mettre au monde douze enfants ! 

Ah tu l’aimais Grand-Père  

Ils nous l’ont dit tu sais ! 

Te faire plaisir 

C’était d’abord lui faire plaisir ! 

Notre maison vendue pour payer l’EHPAD. 

Quel déchirement.

« - Il y a tout ce qu’il faut tu pourrais t’installer là plus tard  ». 

J’ai pas oublié

Papa 

J’aurais continué d’étendre le linge dans la cour 

Maman

Mes petits-enfants se seraient mis en cercle

On aurait joué à colin-maillard 

Comme quand on était gosses...