Années 1960.

117 pages, c’est peu, mais les personnages sont denses, authentiques dans leurs destinées rurales. Vallée de la Santoire, le Cantal toujours pour cette autrice qui raconte la vie âpre, le couple, les enfants mais cette fois j’ai trouvé le style moins foisonnant comme si l’écriture s’était posée dans le goulet intime des sentiments déçus. Une unité de temps, également restreinte (deux jours pour 2/3 du roman) qui déclenche la suite (une nuit) pour articuler les points de vue de l’homme et de sa femme. La fin revient aux sources (d’où le titre), un lourd héritage. Encore une fois, l’étude des caractères, du milieu est faite au scalpel tout en étant très sobre. Un bon moment de lecture et quand on connaît le coin d’Aurillac, c’est encore plus plaisant. N’hésitez pas, venez à la rencontre de Claire, Isabelle, Gilles et de leurs parents.