Le 34 septembre d’Angelika Klüssendorf

Voilà, ça commence à peu près comme ça : Hilde, femme au foyer dans un village de l’Allemagne de l’est, a toujours plus ou moins supporté les colères de Walter son mari. Le jour où par la faute de sa tumeur au cerveau Walter devient doux et gentil, Hilde le tue d’un coup de hache puis elle disparait…

S’ensuivent ensuite des chapitres sans trop de cohérence où l’on voit les morts circuler dans le village au milieu des vivants, l’ancien jaloux être encore plus jaloux, le colérique, continuer à être toujours et encore colérique, une femme être accompagnée de son enfant calcifié, Walter, chercher à comprendre sa femme et à découvrir sa poésie maintenant qu’il n’en est plus temps…et où l’on ne sait plus trop si celui qui raconte est mort ou vivant !

Tout cela se passe après la chute du mur de Berlin, dans un petit village d’une Allemagne réunifiée dont les habitants morts ou vivants sont tous dans l’attente de la visite de Steven Spielberg…

Je n’y ai rien trouvé d’humoristique, ni de délicieux (contrairement à ce que disent certaines critiques que j’ai pu trouver sur le net), rien que du cruel et du décalé.