Les Racines de la vengeance, de Charlotte Link

Qui est Kate Linville ? Un sergent-détective qui a quitté Scotland Yard pour prendre un poste, à Scarborough, sa ville natale, nous dit la quatrième de couverture.

Cette demande de mutation, est motivée dans l'espoir de travailler avec l'inspecteur principal Caleb Hale, un policier avec qui elle a déjà collaboré dans le passé et qui, elle le sait, respecte ses talents d'enquêtrice,( et peut-être même un peu plus ?), contrairement à l’environnement professionnel qu’elle quitte.

 Elle n’a pas encore pris ses fonctions,  que déjà les évènements se précipitent. Alors qu’elle se trouve dans un train pour un week-end dans un Spa, cadeau de départ, offert par ses collègues, elle doit faire face à un tueur qui s’en prend à une jeune femme, Xenia, qu’elle sauvera sur le moment.

Il y a ce que l’on imagine et la réalité des évènements. Caleb est mis à pied juste avant son arrivée. Sur ce, vient se greffer, l’agression dont Sophia, est victime à Stainton Dale, près de Scarborough.

 Une enseignante, qui tous les matins prend son vélo, toujours à la même heure, et va au même endroit. Ce matin-là, où un fil de fer au travers de son chemin occasionnera, non seulement, une chute très grave, mais elle sera aussi victime d’un coup de feu.

Entre ces deux tentatives de meurtre , un seul lien, la même arme. Les pistes se croisent et se décroisent, avant que d’envisager une vengeance, mais que rien ne justifie dans le présent, pas plus d’ailleurs qu’une relation quelconque entre Xenia et Sophia.

L’intrigue est menée jusqu’au bout, de main de maître, l’écriture est fluide, sans description inutile. « Les Racines » de ce polar sont profondes et l’auteur sait nous emmener et creuser avec elle, pour en trouver l’origine.

 Une fin,  pour partie, qui appelle une suite ? Certainement, et que je lirai très volontiers  !