Il y a 9 mois | 60 vues
les enfants du serpent de Clarence Pitz
Pour une fois il va m'être difficile de faire une chronique, car ce n'est pas un simple roman qu'on lit, c' est une histoire que l'on vit. Ecarquillement des yeux, coeur qui s'emballe, sourcils qui se froncent, larmes qui montent aux yeux.
Tout cela grâce à l'écriture de l'auteure fluide et immersive, aux chapitres courts et rythmés. Ceci est un livre qu'on ne peut lâcher quand on le commence.
Dans le passé, à Burma, en République du Congo, des hommes armés arrivent dans un village, violent les femmes, obligent celles-ci à regarder quand ils font la même chose à leurs filles. Si les hommes sont présents, ils leur arrachent les yeux pour que ce soit la dernière chose qu'ils voient. Gloria et sa fille gravement blessée vont réussir à s'échapper avant que tout le village ne soit massacré.
Aujourd'hui à Bruxelles, un homme africain est retrouvé dans un caniveau. Il a été torturé, défiguré et énucléé.
L'inspecteur Karel pense tout de suite aux "arracheurs", car il a vu les atrocités qu'ils commettaient quand il était au Congo
Mais comment le passé en Afrique et le présent en Belgique peuvent ils être liés.
L'auteure nous plonge avec ce roman dans la folie et la cruauté de l'humain
Cette citation tirée de ce roman le résume bien " est-il possible d'aimer au point de devenir un monstre, ou les monstres sont-ils capable d'aimer"
12/12/2023 20:10
Merci à vous de nous éclairer sur ce roman et son auteure. Je n’ai pas aimé, j’ai apprécié ce thriller par sa maîtrise, son approche et sa cruauté qui n’est jamais gratuite. D’ailleurs les critiques sont souvent élogieuses concernant les romans de Clarence Pitz, une plume remarquable et une psychopathe exceptionnelle !
Ce récit aussi bouleversant que terrifiant nous pousse à réfléchir sur les distorsions et les déviances du genre humain, capable d’empathie et dès plus viles atrocités. Un roman dérangeant et violent qui peut heurter les plus sensibles. Son dernier roman « Meurs mon ange » est à paraitre chez Folio en mars 2024.