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Il y a 1 an | 351 vues

Claudie Hunzinger, Un chien à ma table (Grasset)

Un chien à ma table ne quémande rien, ni os,  ni miettes volées. C’est une attente, une gestation intime qui exprime par pans,  les désillusions de l’humain, se raccroche à la fidélité animale, s’immerge dans la plénitude primale de la Nature. Les mots et les images prennent racines dans le regard d’une petite chienne à la dérive qui finit par s’incruster librement entre un homme et une femme que la vieillesse éprouve. Leur marginalité touche beaucoup, déstabilise aussi par le fil de fiction anarchique qui pousse un peu comme de l’herbe folle mais elle séduit beaucoup par sa profondeur dénudée, l’amour qui la tisse. Amour de l’autre, celui qui partage sa vie, amour pour cette petite chienne qui finira par mailler durablement un chemin à cette quête vers l’écriture. C’est un livre qu’on adopte à part entière ou bien qu’on abandonne, il est sans concession littéraire, le demi-ton n’est pas fait pour lui, le prix Femina, si !

Moi, j’ai aimé, il a fait écho. Comme j’aime partager, je vous en parle.

 


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