Retour
visuel principal de la chronique
smarx

Il y a 1 an | 185 vues

Le nageur de Bizerte

En janvier 1921, Tarik, jeune docker tunisien s'entraine à la nage comme chaque jour dans la lagune de Bizerte. Il espère battre son record de vitesse, mais une rencontre inattendue va le mettre en retard. Face à une muraille lisse, il finit par comprendre qu'un navire de guerre se dresse devant lui. Sur ce navire en piètre état, des centaines de réfugiés russes blancs fuient le régime bolchévique. Sur le pont, il aperçoit brièvement Yelena dont il s'éprend instantanément. La suite du roman nous présente en parallèle les histoires de Yelena, jeune aristocrate russe qui fuit l'Ukraine envahie par les bolchéviques et de Tarik, qui voue une admiration sans borne à sa mère.
Comme pour pointer la vacuité de la vie d'un modeste docker comparée à celle d'une aristocrate, les chapitres consacrés à l'histoire russe sont plus vivants que ceux consacrés à la vie de Tarik, qui accumulent de longues pages de descriptions sans qu'il ne se passe grand-chose.

Le lecteur est ballotté entre ces deux histoires et l'intrigue manque cruellement de souffle. 
Au final, je me suis plutôt ennuyée à cette lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.


Alertes