Désobéissance Salvatore Minni

Désobéissance, un titre paradoxal qui met en scène des personnages victimes de  l’atavisme des Obéissances, les peurs qu’elles engendrent. L’histoire s’articule autour d’un deuil, celui d’une famille entière : Guillaume perd sa fille et son ex-femme dans un cambriolage meurtrier alors qu’il travaille à l’étranger. Sa descente aux enfers  dans la perte de Mia, sa petite fille, s’étoffe des  réminiscences d’une enfance régentée violemment par un père tyrannique et machiste . Il n’a de cesse de trouver des solutions pour reconstituer la famille qu’il a perdue, jusqu’à mettre en œuvre les pires qui soient. Meurtres et enlèvement font partie des cartes à jouer. C’est un roman addictif soutenu par les visions d’un médium, plus que par une enquête, je m’y suis perdue un peu dans « l’apparition » -au propre comme au figuré- des personnages, les liens quasi-spontanés qui les unissent, pour ensuite me dire que c’est drôlement bien tricoté ! Et puis la fin…NON, je ne vous en dis pas plus ! SI: finalement, elle ne désobéit pas au titre ;))) Des pages que j’ai dévorées. À vous !