Un premier polar : LE BONHEUR EST DANS LE CRIME

Peut-être connaissez vous déjà la voix d’Ali Rebeihi dans l’émission « Grand bien vous fasse » sur France Inter ? Grand bien il nous fait aussi, en nous invitant à faire la connaissance d’Alice Bonneville, professeur de droit pénal qui coule des jours de retraitée à Valmont-sur-Loing en compagnie de son neveu Arthur, psychologue clinicien . Une pro des sablés à l’orange qui rivalise avec les scones aux dattes d’Haroun, gérant du salon de thé, participe à un club de lecture, fait de grandes balades en forêt de Fontainebleau. 

Ce roman fleure bon la pâtisserie, l’ambiance est épicurienne et les personnages sont campés avec beaucoup de convivialité. L’idée de les retrouver dans une série est fort sympathique. Tout tourne pour cette fois autour de Paul Faye, un pape du développement personnel  qui préconise de « libérer son potentiel trop longtemps étouffé »,  à qui lira son livre : Les cinq vérités celtiques. 

Tout pourrait tourner rond à Valmont sur-Loing , sauf qu’ Inès Goya, la femme de ménage est victime d’un tako-tsubo ! En Japonais ça signifie « piège à poulpe », mais Inès n’est pas un poulpe, elle a juste un cœur stressé qui se transforme brutalement en amphore, d’où des symptômes comme pour un infarctus. Puis Paul Faye est assassiné mystérieusement. Alice Bonneville est trop fine mouche pour accepter la culpabilité d’Inès. Mais, CHUT !

Le contexte de ce polar est moderne, c’est très agréable à lire et les personnages sont attachants. Une bonne lecture de vacances. Moi j’attends le prochain qui est annoncé dans l’épilogue, ça c’est une bonne initiative de la part de l’auteur !