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annamaria25

Il y a 1 an | 162 vues

La voleuse de livres

La mort comme narratrice. Pas la mort caricaturée, pas de faux, pas de cape noire, juste une mort qui fait son job. Dans l'Allemagne des années de guerre, elle  nous raconte l(histoire d'une petite fille, d'un accordéoniste, d'une femme armoire qui jure comme un charretier, de livres volés, de bombes, de ruines, d'enfance, de la bonté de Hans.... C'est d'une justesse absolue. D'une fluidité parfaite. Rien n'accroche, rien ne grince. Les passages les plus poignants sont servis par une écriture sublime de retenue.

Ce n'est pas un roman triste. L'époque l'est, mais le roman porte en lui son poids d'espoir.

Chanceux que vous êtes de ne pas l'avoir encore lu. Je vous envie. La rencontre avec un roman qui remue à ce point est rare et précieuse.


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