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Il y a 1 an | 203 vues

Conte de Fées de Stephen King

Charlie Reade ressemble à un lycéen ordinaire, sportif et bon élève. Mais il porte un lourd fardeau : sa mère a été tuée dans un accident avec délit de fuite quand il avait dix ans, et le chagrin a poussé son père à boire. Charlie a appris à en prendre soin. À dix-sept ans, Charlie fait la connaissance d'un chien, Radar, et de son maître vieillissant, Howard Bowditch, un reclus qui vit dans une grande maison au sommet d'une colline, avec une remise fermée à clé dans le jardin, de laquelle des sons étranges sortent parfois...

Il était une fois Stephen king, un écrivain remarquable, un génial conteur qui dessine en quelques lignes des personnages fantastiques et nous émeut aux larmes en quelques pages. J’ai adoré la première partie de ce roman, l’attachant Charlie qui se prend d’affection pour son voisin et sa chienne. Et quand les clés ouvrent la boîte de Pandore, un univers parallèle et fantastique s’offre à nous…

 L’intrigue est linéaire. C’est un conte avec une princesse, un « prince », un monstre, une malédiction qui déferle sur le royaume. Un conte qui joue avec les contes. Des références littéraires foisonnantes, des frères Grimm à Lovecraft en personne, ponctué de scènes horrifiques délicieusement « kingsiennes », de personnages redoutables et étranges de cruauté. Un roman décalé, teintée d'une certaine mélancolie laissant place à quelques centaines de pages ennuyeuses ou l'imagination de King s’évade dans des Mondes dont lui-même ne connait pas les frontières... Sidérant. Et même si je n'adhère pas totalement à sa proposition, force est de reconnaitre que ce récit-fleuve bouscule les limites de l'imaginaire, possède cette essence intemporelle. Un conte enchanteur et fantastique que l'on referme rempli d'admiration pour la créativité et le génie de son auteur. 

 


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