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Seshat
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Il y a 1 an | 306 vues

L’art de la joie de Goliarda Sapienza

Un jour un homme leur rend visite. C’est le père de Modesta. La mère est très contrariée. Elle le surveille. Afin de faire connaissance avec Modesta, il enferme la mère et la sœur dans les toilettes. Les cris ne le perturbent pas. Il viole sa fille en lui promettant de lui faire découvrir sa tante.

Tuzzu qui vit dans le village avec son père et qui est considéré comme son frère par Modesta, va l’amener au couvent « Les sœurs de la vierge aux sept douleurs ». Modesta va découvrir cette nouvelle vie. Elle se lié d’amitié avec Mimm, le jardinier. Mais les sœurs vont lui imposer une ligne de conduite exemplaire. Modesta observe et analyse l’attitude des sœurs, et les soupçonne d’hypocrisie. Elle doute même de leur croyance en Dieu. Ses doutes seront confirmés par Mimm qui va lui révéler des disparitions bizarres et déguisées. Modesta, malgré son caractère bien trempé, sera contrainte de rentrer dans le rang. Elle entretient de bonnes relations avec sœur Léonora. Mais celle-ci décède. Elle doit quitter le couvent et va se retrouver dans la famille bourgeoise de Leonora. Un cadeau du ciel ! C’était le souhait de Leonora d’aider et de protéger cette jeune fille très intelligente.

La famille Brandiforti vit dans un palais à Catane. Modesta rencontre Béatrice, la fille de Leonora. Mais qui était vraiment Leonora ? Et qui est le père de Béatrice ? Grâce à Béatrice elle découvre l’histoire de cette famille. Cet aveu va t-il l’influencer ? Va t-elle perdre sa vocation face à la lâcheté de Leonora ? A Catane, tout se sait un jour ou l’autre. 
Modesta découvre le monde de la noblesse et ses principes. Elle rencontre Carmine, le garde champêtre, et aussi le père de Béatrice. Après plusieurs événements, Modesta décide de ne pas réintégrer le couvent. La maîtresse de maison lui confie diverses tâches, notamment la gestion du domaine. Elle vivra les guerres, les révolutions et s’intéressera à la philosophie.

Une vie riche d’évènements et la découverte du sentiment d’amour et d’être aimé.

Ce livre est une véritable ode à la joie et à la liberté. Le récit est jalonné de diverses réflexions notamment sur la foi, l’endoctrinement… C’est un peu l’histoire du XXème siècle à travers l’histoire d’une vie.

Un très beau moment de lecture divertissant. A découvrir.

 

Goliardo Sapienza est née à Catane le 10 mai 1929 et décède le 30 août 1996. Ce roman à été écrit en 1967 et 1976.

 


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