Retour
visuel principal de la chronique
Nathavh
Expert

Il y a 1 an | 195 vues

Il était une fois en Jamaïque Loulou Dedola

Cette BD commence par l’enfance de Bob Marley, sa rencontre avec les futurs membres de son groupe, les Wailers comme Peter Tosh ou Bunny Wailer. Ensuite on se retrouve plongé dans la violence de Kingston en 1976. En décembre de cette année-là, Bob Marley est victime d’une tentative d’assassinat et s’exile en Angleterre. Kingston est aux mains de chefs de gangs, chacun régnant sur un quartier de la ville et liés aux leaders politiques comme Michael Manley, le premier ministre ou son opposant Edward Seaga. C’est alors qu’en 1978, deux chefs de gangs décident d’une trêve et ont l’idée de faire revenir Bob Marley au pays afin d’organiser un concert. D’autres chefs de gangs se rallieront à leur cause et c’est le 22 avril 1978 qu’aura lieu le One Love Peace concert dans le stade de Kingston. Mais cela ne change hélas rien et les deux chefs de gangs à la base du concert sont assassinés peu de temps après.

L’année suivante, la campagne électorale fait 500 homicides de plus que l’année précédente.

De la Jamaïque on retient bien sûr le reggae et Bob Marley son chef de file, Usain Bolt, le roi du sprint mais c’est avant tout un pays avec ses inégalités, sa violence, sa corruption.

La BD se lit facilement, très colorée avec un découpage des cases assez standard. On s’y perd un peu au début dans les chefs de gangs et les politiciens en place mais la seconde partie se focalise plus sur l’organisation du concert.

Instructif pour un éclairage sur la situation de la Jamaïque à ce moment-là et le rôle joué par Bob Marley comme héros national.

 


Alertes