Retour
visuel principal de la chronique
TOFPOLAR
Légende

Il y a 1 an | 215 vues

Le grand feu de Léonor de Récondo

En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C’est une période faste pour l’art et la musique, le violon en particulier.
À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur.
Ce roman est l’histoire d’amour foudroyante de Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont protégée et enfermée à la fois, l’éloignant des élans de tendresses connues jusqu’alors. C’est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son cœur qu’elle les confond et s’y perd.  
Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique, comme un grand feu.

 

 Une histoire d'amour aussi, tragique, rythmée par un style incandescent, une plume et des mots d’une grande virtuosité. Musicienne accomplie et écrivaine surdouée, Léonor de Récondo nous irradie, fait feu de ses deux passions dans ce roman de toute beauté. Romantique et éblouissant !

 

 


Alertes