« Et c’est ainsi que nous vivrons » de Douglas Kennedy

Et c’est ainsi que nous vivrons est le premier livre que je lis de Douglas Kennedy. J’ai fait quelques recherches sur Internet et j’ai lu que certains critiques estimaient ses livres « faciles ».

Je ne suis pas du tout d’accord avec ce point de vue. J’ai trouvé ce livre extrêmement bien construit nous racontant une dystopie convaincante, glaciale et glaçante.

Nous sommes en 2045, les Etats Unis n’existent plus et une nouvelle guerre de Sécession a redessiné les frontières de l’Amérique. Au centre, la Confédération Unie extrêmement religieuse, ne tolérant aucune liberté sexuelle, pas de sexe hors mariage, pas de divorce, pas de changement de sexe, pas d’avortement.

Sur les côtes Est et Ouest, la République Unie, où la liberté de mœurs est apparemment totale mais la surveillance de la population est constante avec des puces-mouchard greffées sous la peau et des montres ultra connectées.

Le personnage principal est Samantha, elle travaille pour les services secrets de la République Unie.

Elle se voit confier une mission : infiltrer la Confédération Unie pour exécuter une cible qui se révèlera être la demi-sœur dont on vient de lui apprendre l’existence.

Samantha ne peut avoir confiance en personne, se méfier de tout et de tout le monde.

Un livre passionnant qui m’a tenue en haleine pendant 335 pages et qui décrit ce que sera peut-être notre futur…