Il y a 1 an | 105 vues
Georgette
Les nounous ont toujours eu une grande place dans la littérature. Figures sociales, politiques, visage de la mère de substitution….
Que ce soit comme, autour de du sujet important de l’esclavagisme dans La couleur des sentiments, ou de la présence dérangeante, dans une Chanson douce, les nounous sont toujours là, et jouent un rôle essentiel, aimées ou non, elles restent cantonnées à leur second rôle.
Ici, Georgette partage la vie pendant plus de dix ans d’une famille, de pays en pays, mais même si pour l’autrice, sa place est primordiale, on se rend compte néanmoins, que sa présence est soumise aux diktats de la société….et que la « fille » doit rester à sa place entre la buanderie, la cuisine, et celle du chien.
Sans le dire, c’est cruel, injuste, et finalement, les jeux sont truqués, car une fois disparue, la nounou, n’existe plus….il n’y a pas vraiment de lien…juste un souvenir.
Un premier roman touchant et émouvant.
27/10/2023 15:32
J'ai lu ce roman en avant-première et, bizarrement, contrairement à beaucoup, il m'a laissé une impression de malaise. Je ne l'ai d'ailleurs pas chroniqué. Certes, cette petite fille semble attaché à Georgette et réciproquement, mais il y a tout de même - de mon point de vue - un arrière goût de différences de classe.