Maigret - Le voleur de Maigret, un roman de Simenon

Dois-je vous présenter Simenon et Maigret ? Non, ce serait un affront.

Dois-je vous présenter le livre ? Oui, mais sans trop en divulguer.

Jules Maigret dispose ici de moins de 200 pages pour boucler une enquête avec son savoir-faire habituel. Tout commence un beau matin sur un autobus à plate-forme. Un individu dérobe le portefeuille de Maigret. Oui, vous avez bien lu ! Un quidam dérobe son portefeuille à Maigret. Les regards se sont croisés et quelque chose interpelle Maigret. Un détail ! Un ressenti ! Le mystère s’installe. 

Sachez que le portefeuille réapparaîtra de façon surprenante. 

Mais j’oubliais l’essentiel : un crime a été commis ! 

A ce moment-là, Simenon a déjà bien ferré son lecteur. Plus question de lâcher le roman. Les personnages entrent en scène à un rythme régulier, avec leur caractère, leur excès, leurs côtés sombres ou lumineux. Les interrogatoires vont se succéder, levant peu à peu le voile sur les événements qui entourent, précèdent et suivent le meurtre. Les coupables finissent toujours par se mettre à table… Question de patience. Et pour d’autres raisons, Maigret aussi aime se mettre à table : j'envie la chaudrée vendéenne qui lui a été servie et embaume délicieusement entre les pages de ce roman.

Mais pas question de lâcher le livre avant de connaître le nom du coupable.

A lire sans hésiter. Pas de voyage en train sans un Simenon entre les mains, non ? Et si vous avez déjà lu celui-ci, il en reste 74 autres...