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EglantineLilas
Légende

Il y a 11 mois | 172 vues

Le Voleur de MAIGRET de Georges SIMENON

Georges Simenon (1903-1989) débute très jeune dans le journalisme et publie, sous divers pseudos, un nombre important de romans « populaires ». En 1931, il crée sous son nom le personnage du commissaire Maigret, qu’on retrouve dans 75 romans.

 

Ce matin-là, Maigret est particulièrement de bonne humeur. Le printemps est en avance, il a vu arriver un autobus à plateforme, devenu de plus en plus rare, et ainsi, il ne sera pas obligé de vider sa pipe.  Alors même qu’il est bousculé, à plusieurs reprises, par le sac à provision de sa voisine d’autobus, sans raison précise, il porte la main à sa poche révolver et constate qu’on lui a volé son portefeuille. À cet instant, un homme jeune, les joues non rasées, à la mine de celui qui n’a pas dormi, vient de sauter de l’autobus en marche. Impossible de le pourchasser, Maigret, porte des chaussures neuves, qu’il vient d’acheter comme toutes les années au printemps, et qui lui font si mal au pied, l’empêchant de courir après son détrousseur.

Le lendemain, au courrier, il trouve son portefeuille intact, renvoyé par le voleur, Francis Ricain. Il reçoit un appel téléphonique de ce dernier, lui demandant un rendez-vous, auquel Maigret va se rendre.

L’homme qui venait d’entrer dans le bar ou Maigret attendait son rendez-vous, était pâle, épuisé et en même temps très agité, « ses mains bougeaient sans cesse ». Après quelques verres de rhum, son voleur lui dit que sa femme a été assassinée, mais qu’il n’y est pour rien.

Avec « Ricain », le commissaire va pénétrer dans un certain monde du cinéma, faire connaissance avec ses fréquentations plus que ses amis. Le croit-il innocent ? Difficile à dire. Il l’emmène au commissariat pour l’interroger, mais et en parallèle, il lui offre des repas, lui trouve une chambre pour la nuit, car Ricain, qui vit surtout de dettes, empruntant ici et là, est sans un sou. C’est au Vieux-Pressoir, lieu de leurs rendez-vous nocturnes, que le commissaire va observer leurs soirées de discussions interminables. L’atmosphère du lieu est là, la description des personnages, est haut en couleurs.

Maigret va commencer une longue enquête parmi ce monde bohème où navigue Francis Ricain, car l’assassin de Sophie, sa femme, est une personne de ce groupe.

« C’était vrai que l'un d'eux avait probablement tué Sophie et Maigret, à qui la chaleur faisait monter le sang à la tête, scrutait les visages.

Alors qui, de Maki, Francis, Carus, ou Nora, à moins que ce ne soit Huguet,  ou une autre personne qui a tué Sophie ? Vous le saurez en lisant : « Le Voleur de Maigret » que je vous recommande !


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