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broceliande

Il y a 10 mois | 113 vues

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Dans le château lointain, le silence résonne.

Quelques âmes oubliées ont perdu leurs prénoms

Et sous le ciel-toscane d’un été sans mesures,

Des ombres que j’invente, murmurent des histoires…

 

Le temps ne compte plus, il est libre de lui

Et le passé-présent somnole dans les mémoires

Comme un vieux livre ouvert  entre des mains trop nues…

 

Je te tourne la page, tu aubades mes rires.

Dans un tournoi fragile, on défait la raison.

Je te fais Chevalier, tu adoubes mon cœur

D’un baiser sans façon au bord de l’interdit …

 

Je vole les murmures  du beau cloître oublié

Mais tu rêves si fort que les fleurs se réveillent

Et le bruit de l’amour n’est plus qu’une prière

Que le vent porte loin  dans l’azur si parfait …

 

Le monde nous attend à détourner ses peurs,

Un royaume d’opale où l’enfance se traîne,

Jolie reine aux pieds nus sans couronne et sans gloire,

Elle veille sur les jours et décline les nuits.

 

Tant pis pour les géants qui pleurent sous les pierres,

Le soleil les réchauffe d’un rayon –tournesol

 

Et quand la nuit viendra, on deviendra des ombres

A voler les étoiles que la vie posera…

 

Dans le château lointain, le silence résonne

Et ton nom sur mes lèvres est un serment donné.


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