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Yasei
Légende

Il y a 10 mois | 262 vues

Un conte noir et cruel dans le New-York du XIXe

L’écriture est toujours aussi addictive et on retrouve encore une fois un univers sombre, presque à la limite du fantastique tant le glauque décrit semble irréel ; aussi, l’approche est toujours aussi visuelle, presque cinématographique avec l’accent mis sur l’ambiance, les décors, plutôt que sur les personnages souvent caricaturaux.

Ici s’opposent la puissante famille du respecté juge James Stallworth et l’obscur clan de Lena, dure matriarche qui s’organise avec les autres femmes de la famille.

L’impitoyable juge - avec l’aide de son ambitieux gendre Duncan - souhaite éradiquer le très glauque Triangle noir où vices et méfaits salissent l’image de la ville (New-York), mais le carriérisme sous couvert de charité et la volonté tenace de couler le parti démocrate suffiront-ils face à l’instinct de survie et l’intelligence des femmes du clan de Lena - prêtes à tout pour protéger leurs affaires ?

Les aiguilles d’or est un petit pavé qui se dévore, le fossé entre ces deux familles, ou plus largement entre riches et pauvres, génère un climat hostile à souhait ; on ne sait plus très bien qui sont les gentils et les méchants dans cette histoire, mais peu importe, on se délecte des machinations, tensions et coups bas que les protagonistes subissent ou provoquent. Et on suffoque jusqu’au bout face à la vengeance ultime, aiguisée et terrible, du gang de femmes.

Vivement les prochaines sorties de McDowell (plusieurs sont prévues en 2024 et 2025) !

 


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