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Gotrab
Champion

Il y a 4 mois | 122 vues

Au gui l’an neuf !

Le gui est devenu une plante de fin d’année plutôt liée au bonheur et à la prospérité pour franchir le seuil de la nouvelle année.

Il semblerait qu’à la base, les druides allaient le couper en s’exclamant : »O Ghel an Heu », signifiant « Que le blé germe » en langue celte, qui a été déformé par «  Au gui l’an neuf »

Pour eux , la cueillette était le symbole du renouveau de la nature. Le gui reste vert sur l’arbre qui perd ses feuilles d’où son caractère de longévité. 

Les prêtres celtiques lui attribuaient aussi des propriétés miraculeuses comme guérir certaines maladies, d’immuniser contre les empoisonnements, de protéger contre la sorcellerie ou d’assurer la fertilité féminine.

Cette tradition païenne s’est perpétuée bien que les autorités religieuses tentèrent de substituer le gui par le houx dont les épines rappellent la couronne du Christ et les boules rouge, son sang

Quant au baiser sous le gui,  porteur de bons auspices,  il proviendrait d’une légende anglo-saxonne où un homme devait embrasser toute jeune femme qui, s’en s’en rendre compte, se trouvait par hasard sous une branche de gui suspendue au plafond.

La coutume d’échanger un baiser dans ces conditions est encore vivace en Europe et au Canada

Suite aux différentes sources consultées, son origine réelle semble s’être égarée dans le temps par manque de transmission écrite.