Cellulaire de Stephen King

Au cours de ce récit apocalyptique Clay rencontre et côtoie des personnes attachantes, Alice, Tom, Jordan, Ray, Dan, Denise... et j’en oublie parce qu’il y en a vraiment beaucoup. On y côtoie également la mort… comme celle de la gentille Alice !

Clayton Ridell est parti à Boston proposer les dessins de la bédé qu’il a créée en laissant dans le Maine son ex-épouse et son fils Johnny-Ge.

Clayton n’a pas de portable. Son ex-femme non plus d’ailleurs, seul leur fils en possède un mais il ne l’utilise jamais… (Stephen King non plus n’a pas de portable).

Alors qu’il est à Boston, son carton à dessin à bout de bras ainsi qu’un cadeau pour son ex-épouse car il vient de signer le contrat du siècle (pour lui bien sûr) il assiste à des scènes apocalyptiques ! des gens entendent la sonnerie de leur portable, décrochent et se transforment en monstres sanguinaires !

Toute la ville est à feu et à sang. Les policiers sont impuissants devant l’ampleur de la situation. Ils sont épargnés car ils n’utilisent pas de portables pour communiquer entre eux.

Clayton sauve la vie d’un homme petit et moustachu, Tom, qui lui non plus n’a plus de portable. D’ailleurs il était venu en ville pour en acheter un neuf car son chat avait fait tomber l’ancien.

S’ensuit une longue marche d’abord vers le Maine car Clayton veut retrouver son fils et son ex-femme.

Tom et Clayton rencontrent d’autres personnes saines, mais surtout ils croisent des sortes de zombies, les « phonistes » ou « siphonés » transformés par l’impulsion reçue en répondant à la sonnerie de leur téléphone portables.

Alors qu’ils arrivent dans une ancienne école militaire, Clay, Tom et Alice font la connaissance du directeur Charles Ardai et de Jordan. Jordan est une sorte de geek et a une théorie selon laquelle l’impulsion reçue vie les téléphones portables a reprogrammé le cerveau des humains.

La population commence à se diviser en 3, les personnes saines, mais qui tentent de réagir contre le fléau, les personnes saines qui préfèrent collaborer avec les « phonistes », et les phonistes qui se regroupent en bandes et qui développent entre eux un lien télépathique. Les phonistes dorment la nuit en écoutant en boucle des enregistrements.

Clayton, Tom, Jordan, Alice et le directeur de l’école, décident de massacrer pendant la nuit tout un troupeau de phonistes en les aspergeant d’essence et en les incendiant.

Mais le lien télépathique fait que tous les autres troupeaux de phonistes sont informés de leur acte !

A l’aide de leur pouvoir télépathique, les phonistes les forcent à remonter vers le nord dans le but de les sacrifier au cours d’une cérémonie particulièrement cruelle et dont Clayton et Jordan ont rêvé à plusieurs reprises.

En lisant Cellulaire, par certains côtés je pense à Fléau, la longue route à parcourir, les gens que l’on y croise, le récit apocalyptique… je pense aussi un peu à La Route de McCarthy !

Un livre passionnant que l’on a du mal à lâcher une fois commencé !