D'entre les Morts d'Alexis Laipsker

L’écriture est compliquée, lyrique à plaisir, avec des tournures de phrase extrêmement alambiquées :

« Lorsqu’(la lame) s’arrêta enfin, des larmes de sang glissaient sur l’acier rutilant. ». (page 16)

« Le Mal surgissait toujours par surprise, frappait quand on s’y attendait le moins. » (page 52)

« Cela faisait plus d’une heure qu’elle inspectait chaque corps en compagnie du médecin légiste qui avait été dépêché sur place avec une grande minutie. » (page 66)

« Alors j’ai une deuxième seconde hypothèse… » (page 68)

« … les talons du Dr Charvel raisonnaient… » (page 339)

mais je n’oublie pas que je ne suis pas en train de lire la version définitive…

Quasiment tous les chapitres sont courts, et nous laissant en suspens nous incitent ainsi à lire plus vite pour savoir quelques chapitres plus tard ce que nous n’avions pas alors appris.

Le récit débute par la fin avec la mort de l’un des personnages principaux Olivia Montalvert, expert en psycho criminalité, tuée par un autre des personnages principaux le commissaire Victor Venturi.

Puis on commence véritablement l’histoire.

Venturi a fait une macabre découverte dans une cave : il tombe sur un cadavre mutilé et reconstitué avec des bouts de corps d’autres personnes.

Pendant ce temps, un charnier a été découvert par des pompiers alors qu’ils luttaient contre un incendie et Olivia Montalvert est chargée de cette affaire.

Il s’avère que ces deux affaires n’en font qu’une et Venturi et Montalvert poursuivent ensemble l’enquête à la poursuite du ou des tueurs.

Les deux enquêteurs ne vont pas du tout ensemble, l’un est vieux et malade (début d’un parkinson), l’autre est jeune, jolie et brillante et pourtant ils s’entendent bien, s’apprécient et se complètent.

On ne comprendra qu’à la fin du livre ce qui s’est réellement passé et à la poursuite de « quoi » Venturi et Montalvert unissaient leurs forces.