FELICITA de Serena GIULIANO

L’auteur ? Oui, je passe généralement par la case « Qui est cet auteur » avant de plonger dans un nouveau livre. J’aime à recueillir des indices sur l’orientation que va prendre la narration. En l’occurence, Serena Giuliano un peu plus de quarante ans, vit en France depuis une trentaine d’année et peut se prévaloir d’une double culture italienne et française. C’est probablement l’une des raisons de la richesse de ses romans et en tout cas cela contribue à développer cette atmosphère qui la caractérise. Madame Giuliano fait partie de ces auteurs qui savent prendre la hauteur et le recul nécessaire pour évoquer les sujets difficiles, délicats. Elle parvient même à les nimber d’humour. En cela, elle me rappelle l’Amélie Nothomb de Stupeurs et tremblements. Pour le reste, l’écriture est abordable et simple sans être simpliste pour autant. C’est agréable et prometteur car l’histoire est bien ficelée et bien menée. 

L’Italie ? L’histoire se déroule (une fois de plus) dans la péninsule. L’auteur a une prédilection pour l’Italie et c’est tant mieux. Quel plaisir de se laisser convier pour un voyage romanesque dans ce pays ensorceleur et chaleureux au possible. Préparez-vous à traverser l’Italie jusqu’à la Sicile, après un petit crochet au bord du lac de Côme. SI vous connaissez ces lieux, le récit ravivera vos souvenirs. Sinon, vous aurez envie de faire vos bagages et de partir les découvrir.

L’histoire ? L’héroïne se prénomme Valentina. Son job, l’organisation de mariages dans le décors de princesse qu’offre le lac de Côme. Valentina est bien entourée : ses collègues sont aussi des amis. Tout irait à merveille si un incident ne venait chambouler cette quasi vie de rêve. Valentina perd sa meilleure amie, Azzurra. Mais Valentina va devoir continuer sa vie, son travail. Ce livre traite de la résilience face à la mort de nos proches. Nous sommes tous concernés par ce sujet, à un moment ou autre. J’ai trouvé très intéressant le regard posé sur ce sujet.

Le livre se lit aisément. l’écriture est aisée et l’himour vient soutenir le sujet qui peut sembler délicat.

Encore merci à la FNAC pour la découverte de cet auteur.