Et chaque fois, mourir un peu de Karine Giebel

Grégory, infirmier pour la Croix Rouge internationale, soigne des blessés au péril de sa vie dans tous les coins de la planète où la guerre détruit des villes, mais surtout de nombreuses vies. De Sarajevo à Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés. Avec une volonté et un courage  hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques. Trop peut-être. Jusqu'au  drame...

L’auteure nous offre, une fois encore, un texte d'une puissance extrême. Un pavé de 480 pages d’émotions fortes Le style de Karine Giebel fait mouche. Autour d’un héros des temps modernes, luttant contre la barbarie aux quatre coins de la planète à la seule force de ses convictions. Elle interroge l’humain qui est en nous. Un récit qui embrase la violence du monde. Un livre bouleversant, qui vous prend aux tripes et dont le lecteur ne sort pas indemne. Ce qui me rassure, à travers ces longs chemins vers les ténèbres, ces thèmes obscurs et monstrueux que nous offrent ces romans, Giebel nous laisse cette petite lueur d'espoir, ce souffle d’humanité porté par des personnages écorchés, mais infiniment touchants et émouvants. L'écriture y est incroyablement éprouvante mais tellement précise, si authentique. Blast, explosion, une déflagration physique et psychique, qui provoque une onde de choc. Comme ce roman de la redoutable Karine Giebel. Magistral ! Ames sensibles…

Karine Giebel connaît un succès qui va désormais bien au-delà des frontières hexagonales. Traduits en une dizaine de langues, ses romans ont pour point commun de mettre les enjeux psychologiques et le facteur humain au centre d’intrigues savamment construites et au suspense implacable. (Fnac.com)