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Yasei
Champion

Il y a 15 jours | 46 vues

Une perpétuelle journée de solitude et de réflexions

Dans ce premier tome, l’autrice nous présente la situation de Tara qui revit depuis des semaines la même journée du 18 novembre.
Journée où elle se trouve à Paris pour des affaires professionnelles et qui se renouvelle sans cesse, poussant la protagoniste à retourner auprès de son mari dans le nord de la France afin de comprendre le processus de cette répétition incessante.

À l’approche du 365ème 18 novembre, Tara aura connu tous les états, abordé le jour sous toutes ses possibilités et tenté toutes les analyses. Comment boucler la boucle et retrouver un vrai lendemain ? Tel est la question tout au long du récit.

Ce tome est une plongée introspective de ce que vit quotidiennement l’héroïne, une histoire sans fin et sans surprises au final.

Au départ, toutes ces journées se lisaient assez facilement, je me suis laissée bercer par les réflexions de Tara et me suis prise à la contemplation comme elle, sauf qu’au milieu du roman (il n’y a que 250 pages…), j’ai fini par ressentir un gros coup de mou, l’ennui a commencé à se faire sentir, et même si l’autrice manie la langueur avec une certaine poésie et que son style épuré se lit aisément, j’ai dû forcer un peu pour finir ma lecture.

Malgré cela, la conclusion donne envie de connaitre la suite, mais je suis un peu dubitative quant à l’idée de poursuivre… espérons alors que Solvej Balle ait rebondi et insufflé une dynamique différente dans le tome deux.