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SophieCSB
Champion

Il y a 3 mois | 134 vues

Balles perdues, de Walter Hill

1932. Roy Nash vient de sortir de prison. Bonne nouvelle ? Ça dépend pour qui…  Le voilà sur la piste de trois braqueurs qui n’ont pas transmis les dollars à leur patron et ont tué le neveu d’un copain. Ça sent la vengeance et le règlement de compte à plein nez.

Roy va profiter de cette mission pour retrouver Léna, son ex, emmenée par l’un des trois filous. Tout ceci n’est d’ailleurs pas une coïncidence, et Roy n’est pas au bout de ses peines pour mener à bien ses deux objectifs.

 

Voilà un roman graphique bien noir qui nous entraîne dans les manigances des mafias américaines. Entre Chicago et Los Angeles, les boss des différents clans se renvoient l’ascenseur à coup d’exécutions sommaires. Chacun veut garder son business, sans empiéter sur le territoire de l’autre. Néanmoins, un cadavre de trop dans une rue sordide, ça peut valoir pas mal d’ennuis, et Roy Nash va en avoir quelques-uns. Le voilà donc parti dans une course folle, course après un trio de braqueurs, mais aussi après son ex qu’il aime plus que tout. Sentiment et travail vont-ils faire bon ménage ?

J’ai beaucoup aimé l’ambiance transcrite dans ce roman graphique. Nous sommes dans les années 30, alors, c’est cigarettes, alcool et jazz à volonté. Les voitures sont belles, les bars sont louches et les trahisons pleuvent. Les images sont magnifiques (tout comme la couverture), dans les tons sombres mais elles ressortent nettes, presque vivantes. Les regards sont froids, les lumières tamisées. Les textes sont bien calibrés, dans le langage approprié, et les bruits de mitraillettes ou la douleur de l’uppercut reçu sont très bien retranscris. On est happé dans l’histoire !

 

Si vous aimé les polars avec des durs à cuire comme dans les romans de Dashiell Hammett, ou le film « Le parrain », n’hésitez pas à lire «Balles perdues », un roman graphique noir mais absolument captivant !