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LecteurOmniscient
Débutant

Il y a 2 mois | 302 vues

Ce que la justice ne peut faire

    Prologue 


 

Je me tiens face aux trois pires ordures de ma vie. Ceux qui ont rendu mon père alcoolique, ma mère dépressive. Ceux qui ont détruit ma famille. Ils l'ont brisé en morceaux si fins qu'ils ne pourraient jamais se recoller. 

Je pensais que j'aurais un peu pitié en les voyant ligotées mais rien du tout. Le seul sentiment que je suis encore capable d'éprouver est la haine. La rage que je gardais enfoui au fond de mon être pendant toutes ces putains d'années finit enfin par faire surface. 


 

- Je t'en supplie laisse nous partir, on fera tout ce que tu voudras. Tu veux de l'argent ? On te donnera tout ce qu'on a. 

Je pouffe d'un rire empreint d'une colère noire. Elles me prennent de haut. 

- Votre argent ne la ramènera pas bande de monstres. Et ce soir vous allez enfin payer pour vos crimes et absolument rien ne pourra m'arrêter.


 

L'une d'elles, la plus grande, me dévisage avec dédain et ça me fait bouillir de l'intérieur. 


 

- Et tu crois que tu seras quoi toi après nous avoir tué ? Un ange ? Non ! Tu deviendras un monstre comme nous. Tu n'es en rien différent ou meilleur  que nous. 


 

Je n'en ai qu'à faire que ce soit des femmes. Ma vengeance je l'aurais quand elles pousseront leur dernier souffle et que chacun regardera l'autre mourir. 


 

- Passe moi le flingue, j'ordonne à mon bras droit qui hésite quelques secondes avant d'obéir. 


 

À l'instant où il me passe l'arme, je la pointe sur lui. 


 

- Tu te rappelles peut être pas de la vidéo que tu as vendu à des détraqués mais moi si enfoiré. Tu es la pire des ordures, dis-je en lui crachant dessus.


 

- À quoi tu joues ? On est frères ! C'était il y a des années, j'ai changé maintenant. 


 

Frères ? Des larmes brûlantes ruissellent le long de mes joues. Je n'ai plus de famille moi. 


 

- Ma vraie famille tu l'as détruit. Je laisse Dieu décider de ta rédemption.


 

Sur ces paroles, je lui colle froidement une balle dans le crâne. 

Les filles commencent à crier et supplier que j'épargne leurs vies. Elles sont horrifiées, mais rien, aucune compassion parce qu'elles n'ont en pas eu pour elle non plus. Je me suis préparée pour ce moment pendant des années. 

Il ne me reste plus que cinq balles. 

Je déverrouille le barillet et en vide le contenu, en m'assurant de ne laisser qu'une munition. Je le fais rouler puis je le re-verrouille. 


 

- On va jouer à un jeu les filles ! Vous verrez vous allez adorer ! Surtout toi, affirmais-je en pointant le flingue vers la grande gueule. 


 

Que la partie commence...