Home exchange, de Perrotin et Maucler

Simon et Georgie décident de partir un an en Australie dans le cadre d’un échange de maison. Lui recherche l’inspiration pour enfin écrire le roman que son éditeur attend avec impatience ; elle veut quitter l’enseignement pour se consacrer à 100% à ses peintures. Une fois arrivés Down Under, ils rejoignent la maison de Doug et Lana, et sont accueillis par le voisin, Greg. Celui-ci leur annonce que seule Lana est partie pour la France et que Doug a dû rester quelques mois de plus en Australie pour motif professionnel. Mais Simon et Georgie peuvent rester dans la maison.

Commence donc leur séjour à Brisbane, exotique et propice à la création. Jusqu’à ce que Georgie se sente épiée, voire suivie dans ses déplacements. La maison du voisin l’intrigue, et même si Simon tente de la rassurer, elle décide d’aller voir par elle-même.

Je n’en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler de l’histoire.

Cette aventure qui démarre en conte de fée va vite tomber dans le suspense et le fantastique puisque qu’il va y être question de voyage dans le temps. Des secrets remontent à la surface, quelques personnages vont se révéler bien différents de ce que l’on croit, et des croyances aborigènes vont saupoudrer le tout de ce brin de fantastique qui pimente l’ensemble.

J’avoue que l’auteur m’a parfois un peu perdue, et j’ai dû relire plusieurs fois certaines pages pour bien cerner à quelle époque je me trouvais. C’était un peu gênant. Cela dit, les textes sont modernes, les dessins vifs et plaisants, et la postface est très intéressante à lire. L’auteur profite de ce roman graphique pour faire passer quelques messages écologiques toujours nécessaires.

« Home exchange » est une belle lecture distrayante dont la touche fantastique peut gêner et perturber la lecture. Mais les curieux et les curieuses y trouveront leur compte.