Marcus Malte – Aux marges du palais

D’après ce que j’ai pu lire sur la toile au sujet de cet auteur, son écriture est comparée à celle de Frédéric Dard et de Jacques Audiard.

J’adore leur humour. Pourtant Marcus Malte ne m’a pas fait rire…

Aux marges du palais est une sorte de galéjade, une utopie politico-comique présentant beaucoup de similitude avec ce que nous connaissons/vivons/subissons ces dernières années,  ces derniers mois…

On y parle d’un Archimaréchal qui n’écoute que lui-même et de son conseiller, Gabriel Pipaudi surnommé l’Archange ; on y parle également de réforme des retraites, d’extrême pauvreté, d’extrême richesse, et donc de deux mondes qui ne peuvent jamais se croiser… sauf que

Le peuple est malheureux, incompris, d’une extrême pauvreté, alors il décide de se révolter un 1er mai et de déboulonner la grande Tour F. comme acte représentatif de sa colère.

A la tête de cette révolte, notamment Aneth la marjorette, la fille ado de l’Archimaréchal qui a fait une fugue aidée de sa gouvernante Chantal et qui découvre un monde autre que celui qu'elle connaissait jusqu'alors.

Tout ça sur près de 500 pages avec une multitude de jeux de mots comme la constipution, la Frzangzwe, et ses habitants les Frzangzwaises et les Frzangzwais ainsi que des « appropriations » (citations ?) notamment comme :

p. 468 « Je fais un rêve, dit-il. I have a dream ! »

p. 470 « Vous n’avez pas le monopole du cœur. » et « Je vous ai compris ! »

p. 476 « Sur les marches du palais repose le dormeur du Valhalla. Il a deux trous rouges au côté droit. ».

Enfin, une chose que je n’ai pas comprise, c’est le titre des chapitres « En (x) lettres : (…) » est-ce une référence aux mots croisés ??

Alors encore merci au Forum des lecteurs de la Fnac et merci à Nathalie même si je n’ai pas réussi à apprécier ce livre.

Sur ce, je retourne à ma pile à lire !