Inoue Hissshi – La Bedondaine des Tanukis

Je vous suggère de vous reporter à la chronique de Gotrab

pour tous les détails sur le folklore japonais, sur l’auteur ainsi que sur le traducteur

Pour ce qui me concerne, dès l’ouverture de ce livre, je me suis sentie plongée dans un film d’animation japonais et j’aurais adoré être plutôt devant un écran de cinéma que devant un livre de 471 pages.

Si j’ai beaucoup aimé la toute première partie de ce livre, en grande partie parce que j’adore les films d’animation japonais, j’ai saturé après la 300ème page, ça tourne un peu trop (pour moi) au concours de pets, de défécation et de pipi et de mauvaises blagues…

Les Tanukis sont des personnages ressemblant à des ratons laveurs avec des pouvoirs leurs permettant de prendre l’apparence qu’ils souhaitent comme celle d’êtres humains.

Ils adorent jouer des tours, mais ces tours sont toujours bienveillants et en général bon enfant.

Bredondaine est un terme vieilli qui signifie « gros ventre, grosse bedaine », d’ailleurs les Tanukis en sont pourvus, de même qu’une énorme paire de testicules qui peut leur servir de capuche, par exemple, et qui si j’ai bien tout compris, traine un peu sur le sol !

Mais les humains les détestent, sauf en ragout ou à la broche…

Si par hasard un humain est assez fou pour en sauver un par humanité, le Tanuki lui en sera redevable toute sa vie.

Si un humain/une humaine s’unit avec un Tanuki, c’est la mort assuré pour l’homme/la femme. Toutefois, un Tanuki peut, au bout de longues études ardues, obtenir le droit de se transformer définitivement en un véritable être humain.

A partir de la moitié du livre, on nous explique longuement les règles du Pelball jeu où l’on verra s’affronter les Tanukis et les Renards, leurs ennemis jurés.

Les Renards sont également doués du pouvoir de prendre l’apparence qu’ils souhaitent et eux aussi jouent des tours aux humains mais de façon bien moins bienveillante que les Tanukis.

Mais heureusement un Tanuki et un Renard deviendront amis, ce qui permettra au final l’union entre Chôkichi (un gentil Tanuki transformé définitivement en humain) et Omiyo, la fille du teinturier qui avait sauvé la vie d’un Tanuki dont le frère aîné est justement Chôkichi.

Encore merci au forum des lecteurs de la Fnac et à Nathalie, qui m’ont permis de découvrir les Tanukis ainsi que cet auteur.