Il y a 2 ans | 338 vues
Maison libre, sans toit ni cloison d’Anne-Sophie Moszkowicz
Cette quête d’une maison libre constitue le fil directeur de l’intrigue, il anime autant Boris, le père, architecte, que la fille Claire, libraire, qui cherche à reconstituer le puzzle de la jeunesse de son père– lequel vient de décéder – à partir d’une carte postale.
L’’histoire, entre mirage et réalité, prend corps dans un Sud baigné de lumière puis à l’Ouest, dans une station balnéaire, désignée par une initiale « T », où la narratrice fuit. Le texte est structuré autour de sauts dans le temps, passant alternativement des années soixante, à la période contemporaine.
Le roman est habité autant par ses personnages, la famille et les amis de Claire et Boris que par l’Océan (« [L’océan] finirait par adoucir les angles à force de va-et-vient, polissant à l’infini les chagrins jusqu’à ce qu’ils finissent en grains de sable. »), par les fantômes du passé sous la forme d’une ombre et par la main de l’architecte, dans des récits enchâssés. Outre Boris et Claire, j’ai tout particulièrement apprécié le personnage d’Irène dont toute la vie aventureuse se recompose sous nos yeux et dont les récits permettent de reconstituer le passé.
Le style est littéraire et poétique.
Le tout est un hymne à la beauté du monde et à la liberté, jusqu’au dernier souffle…
C’est un ouvrage attachant que je vous recommande.
27/06/2022 09:09
Chère Yza29, avez-vous un compte Insta? Je voudrais relayer votre chronique 😀