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Retour au challenge: Souvenirs ensanglantés
La nuit où j’ai cru que tout s’arrêtait !
Il y avait un peu plus de cinq ans, que nous habitions dans cet immeuble, haut de quatre étages seulement, étage auquel était situé notre appartement.
Les enfants étaient venus passer les vacances en ce mois d’aout. Vacances qui ont viré vite à l’angoisse, leur père ayant de l’être hospitalisé à la suite d’une grosse infection.
L’angoisse de la santé du mari, plus les va-et-vient, répétés à l’hôpital dans la journée, malgré son peu d’éloignement, m’avaient épuisée. Lorsque je m’endormis cette nuit-là, suivant l’expression bien connue, le tonnerre aurait pu tomber sur la maison, je ne l’aurais certainement pas entendu.
Dans le courant de la nuit, des coups répétés à la porte de ma chambre, eurent bien du mal à me sortir du sommeil profond dans lequel je m’étais enfoncé ! Enfin, dans le demi-coma dans lequel je me trouvais, les coups commencèrent à faire écho dans ma tête, sans toutefois me sortir complètement de ma léthargie.
Dans la semi-inconscience, dans laquelle j’errais, entre rêve et réalité, j’imaginais que c'étaient les plus jeunes qui s’amusaient ! Chacun sait qu’il est difficile de les faire coucher de bonne heure, et particulièrement pendant les vacances.
Le temps pressait, les enfants finirent par ouvrir la porte et me crier :
- Vite, vite, il y a le feu au deuxième !
Je ne sais au bout de combien de temps, ces mots prirent formes dans mon cerveau !
Le feu ! J’étais terrifiée, imaginant les flammes jusque sur notre palier !
Je finis par revêtir un vêtement sans savoir lequel au juste, j’étais tétanisée !
Pas de flamme encore sur le palier, mais une fumée âcre qui montait jusqu’à nous. Dans l’état d’hébétude où j’étais , je me dirigeais bêtement vers l’ascenseur. C’est l’un des petits-enfants qui me retint, et nous descendîmes par les escaliers.
Je ressentis une terreur sans nom, à l’idée de passer devant l’appartement dans lequel s’était déclarée l’incendie. La porte laissée ouverte par les occupants, risquant ainsi de propager l’incendie plus rapidement, nous permis de voir toutefois, que le feu était toujours contenu à l’intérieur. Les occupants de l’immeuble se retrouvèrent dehors en attendant l’arrivée des pompiers qui ne tardèrent guère.
Je ne sais combien dura l’intervention, avant que nous puissions retourner dans nos appartements. Le temps semblait long !
L’objet du délit, une chaudière à gaz, installé depuis quelques jours à peine, qui avait pris feu ! Pas de victime, c’était le principal et mon mari put regagner notre domicile dans la quinzaine qui suivit !
J’ai bien enregistré depuis, de ne pas prendre l’ascenseur en cas d’incendie !!
Il y avait un peu plus de cinq ans, que nous habitions dans cet immeuble, haut de quatre étages seulement, étage auquel était situé notre appartement.
Les enfants étaient venus passer les vacances en ce mois d’aout. Vacances qui ont viré vite à l’angoisse, leur père ayant de l’être hospitalisé à la suite d’une grosse infection.
L’angoisse de la santé du mari, plus les va-et-vient, répétés à l’hôpital dans la journée, malgré son peu d’éloignement, m’avaient épuisée. Lorsque je m’endormis cette nuit-là, suivant l’expression bien connue, le tonnerre aurait pu tomber sur la maison, je ne l’aurais certainement pas entendu.
Dans le courant de la nuit, des coups répétés à la porte de ma chambre, eurent bien du mal à me sortir du sommeil profond dans lequel je m’étais enfoncé ! Enfin, dans le demi-coma dans lequel je me trouvais, les coups commencèrent à faire écho dans ma tête, sans toutefois me sortir complètement de ma léthargie.
Dans la semi-inconscience, dans laquelle j’errais, entre rêve et réalité, j’imaginais que c'étaient les plus jeunes qui s’amusaient ! Chacun sait qu’il est difficile de les faire coucher de bonne heure, et particulièrement pendant les vacances.
Le temps pressait, les enfants finirent par ouvrir la porte et me crier :
- Vite, vite, il y a le feu au deuxième !
Je ne sais au bout de combien de temps, ces mots prirent formes dans mon cerveau !
Le feu ! J’étais terrifiée, imaginant les flammes jusque sur notre palier !
Je finis par revêtir un vêtement sans savoir lequel au juste, j’étais tétanisée !
Pas de flamme encore sur le palier, mais une fumée âcre qui montait jusqu’à nous. Dans l’état d’hébétude où j’étais , je me dirigeais bêtement vers l’ascenseur. C’est l’un des petits-enfants qui me retint, et nous descendîmes par les escaliers.
Je ressentis une terreur sans nom, à l’idée de passer devant l’appartement dans lequel s’était déclarée l’incendie. La porte laissée ouverte par les occupants, risquant ainsi de propager l’incendie plus rapidement, nous permis de voir toutefois, que le feu était toujours contenu à l’intérieur. Les occupants de l’immeuble se retrouvèrent dehors en attendant l’arrivée des pompiers qui ne tardèrent guère.
Je ne sais combien dura l’intervention, avant que nous puissions retourner dans nos appartements. Le temps semblait long !
L’objet du délit, une chaudière à gaz, installé depuis quelques jours à peine, qui avait pris feu ! Pas de victime, c’était le principal et mon mari put regagner notre domicile dans la quinzaine qui suivit !
J’ai bien enregistré depuis, de ne pas prendre l’ascenseur en cas d’incendie !!
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27/10/2022 21:21
Terrible souvenir ! J’étais dans le même sentiment de panique en lisant…
24/10/2022 05:35
plus de peur que de mal ! ouf !
24/10/2022 09:12
exact ! mais je crois qu'on oublie pas !
26/10/2022 22:40
Exact, le quatrième étage s'en souvient et y repense encore par moments !