Veuillez commenter votre vote
Histoire de siroter votre chocolat chaud sous votre plaid en poils de chameau, je vous propose de vous replonger dans l'année du Bac de français, surtout si vous avancez en âge comme l'héroïne de ce roman, que l'on peut certes classer dans la catégorie littérature jeunesse, mais qui relève aussi du feel-good, voire de la littérature pour poulettes. La quatrièmes de couverture indique d’ailleurs avec humour : de 10 à 110 ans. Le public cible est large ! L’auteur Gwladys Constant nous fait partager une année qu’on a tous connue, celle de première, vécue par des personnages drôles, attachants et modernes. Il y a la grand-mère, pleine de bon sens, de courage, prête à découvrir Internet et Baudelaire. Sa fille, quarantenaire divorcée, reconvertie dans l’écriture d’un blog au succès phénoménal. Enfin la lycéenne, qui écrit en onomatopées sur Facebook (« Mamie passe le bac » est sorti en 2013, ce réseau était encore utilisé par les moins de 20 ans). L’auteur nous donne accès aux correspondances que s’échange ce petit monde (il y a aussi le père, les copains, les copines), au journal intime des héros, au blog de la mère, etc… L’ensemble se lit à toute allure. La fin arrive très vite, un peu brutale, certes, mais c’était peut-être pour laisser place à une suite. Je complèterais bien cette lecture avec un ouvrage qui n’a rien, mais rien, à voir : Anéantir, de Houellebecq.