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Madame Bovary
Je viens de relire Emma Bovary avec plaisir. Le roman de Gustave Flaubert offre une image de la société provinciale Normande du XIXème siècle. Il met en lumière les attentes d’une femme déçue par son conjoint qui cherche à combler ses rêves et ses envies de luxe dans les bras d’autres hommes. Une affaire d’adultère, dans un microcosme bourgeois, me direz-vous ? Pas que ! Les caractères des personnages profilent des portraits très crédibles dont la modernité me saute aux yeux maintenant .C’est l’histoire d’un couple qui se délite, d’une femme exaltée qui court après des illusions, d’hommes manipulateurs, le tout dans des codes sociétaux étriqués, une belle étude de mœurs:
*Charles plus timoré que passionné, mais fidèle époux trompé se coule dans la conformité d’un petit médecin engageant sa réputation professionnelle sous la pression du pharmacien et de sa femme. L’opération du pied-bot du garçon d’écurie sera un échec. Emma a épousé un looser qui l’idéalise !
*Emma Louault, élevée au couvent a des attentes hyperromantiques au sujet du mariage. La réalité ne correspond pas à ce qu’elle a lu dans les livres et très vite elle s’ennuie. De relation en relation, elle s’endette à vouloir vivre plus haut qu’elle n’est perchée et finit par se suicider. Charles en mourra de chagrin.
On pourrait prendre ce scénario pour un épisode de « Plus belle la vie » ou un fait-divers de « Voici », un roman de « Nous deux ». Sauf- et heureusement- qu’il y a l’écriture de Flaubert, son souci du réalisme au rythme du lyrisme – il disait ses textes dans son gueuloir- et ce contexte de société qui appartient à l’Histoire. Des qualités qui me plaisent toujours, soixante ans après ma première lecture.
*Charles plus timoré que passionné, mais fidèle époux trompé se coule dans la conformité d’un petit médecin engageant sa réputation professionnelle sous la pression du pharmacien et de sa femme. L’opération du pied-bot du garçon d’écurie sera un échec. Emma a épousé un looser qui l’idéalise !
*Emma Louault, élevée au couvent a des attentes hyperromantiques au sujet du mariage. La réalité ne correspond pas à ce qu’elle a lu dans les livres et très vite elle s’ennuie. De relation en relation, elle s’endette à vouloir vivre plus haut qu’elle n’est perchée et finit par se suicider. Charles en mourra de chagrin.
On pourrait prendre ce scénario pour un épisode de « Plus belle la vie » ou un fait-divers de « Voici », un roman de « Nous deux ». Sauf- et heureusement- qu’il y a l’écriture de Flaubert, son souci du réalisme au rythme du lyrisme – il disait ses textes dans son gueuloir- et ce contexte de société qui appartient à l’Histoire. Des qualités qui me plaisent toujours, soixante ans après ma première lecture.
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