Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Plus de commentaires
Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche
Mon premier grand émoi, la seule étrange symbiose avec un livre fut à la lecture d'Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Il faut dire que j'aime la solitude et cet ingrédient se trouvait dans la longue période d'ermite de Zarathoustra. Le livre qui suit au sommet de ma liste de favoris est Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier dont le héros est un Robinson Crusoé plus réaliste que celui de Defoe. Ce n'est cependant qu'avec le livre de Nietzsche que je ressentis un extraordinaire sentiment de symbiose.
Un soir où le sommeil venant me fit poser sur la table de chevet les "aventures" de Zarathoustra, je m'endormis vers un mauvais rêve. Ma petite amie et moi tenions chacune deux extrêmités d'un linge blanc au milieu duquel se tenait une mouche. Nous nous précipitions affolées à l'idée de ne pas atteindre le temple pour y protéger notre léger fardeau. C'est tout ce dont je me souviens avec vividité quelques décennies plus tard. Après ce que j'avais ressenti comme un cauchemar, je me réveillai et commençai ma journée. Le soir, couchée, je repris ma lecture de quelques pages et arrivai à un nouveau chapitre intitulé "Des mouches de la place publique" ! Je n'en croyais pas mes yeux, j'avais inconsciemment deviné une partie de la suite de la lecture de ce livre qui m'avait tant marquée. L'une des raisons pour lesquelles il m'avait inspiré cette relation symbiotique est le style poético-philosophique et l'observation du rôle de la solitude dans l'altruisme. Il me semble que l'on appréhende autrui comme un cadeau lorsque l'on vit en ermite et, de ce fait, on l'observe et le respecte, comme Robinson et Vendredi. C'était là le message le plus intéressant personnellement. J'aimerais continuer une lecture avec un nouveau livre, dans mes rêves, pour m'apercevoir que j'ai deviné la suite de l'histoire. Mais si cette harmonie de la lectrice et du texte lu ne se reproduit plus, je garderai tant que mon cerveau reste sain cette belle aventure littéraire. Ainsi parlait Zarathoustra fait partie des livres que je veux relire un jour. Il sera intéressant de voir ce qui se passe avec le temps.
Un soir où le sommeil venant me fit poser sur la table de chevet les "aventures" de Zarathoustra, je m'endormis vers un mauvais rêve. Ma petite amie et moi tenions chacune deux extrêmités d'un linge blanc au milieu duquel se tenait une mouche. Nous nous précipitions affolées à l'idée de ne pas atteindre le temple pour y protéger notre léger fardeau. C'est tout ce dont je me souviens avec vividité quelques décennies plus tard. Après ce que j'avais ressenti comme un cauchemar, je me réveillai et commençai ma journée. Le soir, couchée, je repris ma lecture de quelques pages et arrivai à un nouveau chapitre intitulé "Des mouches de la place publique" ! Je n'en croyais pas mes yeux, j'avais inconsciemment deviné une partie de la suite de la lecture de ce livre qui m'avait tant marquée. L'une des raisons pour lesquelles il m'avait inspiré cette relation symbiotique est le style poético-philosophique et l'observation du rôle de la solitude dans l'altruisme. Il me semble que l'on appréhende autrui comme un cadeau lorsque l'on vit en ermite et, de ce fait, on l'observe et le respecte, comme Robinson et Vendredi. C'était là le message le plus intéressant personnellement. J'aimerais continuer une lecture avec un nouveau livre, dans mes rêves, pour m'apercevoir que j'ai deviné la suite de l'histoire. Mais si cette harmonie de la lectrice et du texte lu ne se reproduit plus, je garderai tant que mon cerveau reste sain cette belle aventure littéraire. Ainsi parlait Zarathoustra fait partie des livres que je veux relire un jour. Il sera intéressant de voir ce qui se passe avec le temps.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)