Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Plus de commentaires
La grande muraille Claude Michelet
J’avais déjà proposé ce roman pour le challenge « Traverser l’hiver en lecture », c’est dire si je l’apprécie grandement. Je le repropose donc pour ce nouveau challenge.
Inutile de vous dire que c’est le roman que je relis sans exception tous les ans au mois de décembre, tranquillement installée avec mon petit déjeuner dans mon jardin, le matin de bonne heure quand toute la maison est encore endormie ! Vous le savez déjà (cf. le précédent challenge) ! Alors je vais vous parler un peu plus du personnage principal de ce roman que me fait chavirer à chaque lecture !
FIRMIN, orphelin pris sous la tutelle de son oncle, se voit attribuer un lopin de terre à la mort de ce dernier. Et quel héritage ! C’est un champs de pierre que jamais personne n’a jamais pu cultiver. C’est pour lui « apprendre à vivre » que son oncle lui a légué cet endroit. Qu’à cela ne tienne, Firmin se lance un défi, tant pour lui que pour faire un pied de nez à son oncle et ses cousins. Il se met à dépierrer sa parcelle car sous la pierre il y a forcément de la terre. Il « creuse » un premier trou et découvre une terre grasse, humide et prometteuse qui accueille alors de la vigne et des arbres fruitiers qui poussent bien à l’abri dans leur forteresse de pierres. Entre deux permissions pendant la guerre (il fera la première et connaîtra la deuxième aussi), il décide d’utiliser les cailloux déblayés pour en faire une muraille qui délimitera son terrain… et il ne fait pas cela n’importe comment, il réfléchit et fait une base solide et large qui défiera le temps.. qu’importe si on le prend pour un fou, il ira jusqu’au bout de son œuvre !
J’allais oublié de parler de Edmond, son cousin curé avec qui il a fait la guerre et qui est le seul finalement à le comprendre et ce de part ce qu’ils ont vécu ensemble dans les tranchées. Ensemble, ils discutent de la vie, de gens… et une belle amitié forte et solide les lie.
Il y a un passage que j’aime beaucoup, un échange entre ces deux hommes au sujet de la « folie » de Firmin avec sa muraille. « Tu dis c’est pas une folie, mais qu’est ce que ça change de lae dire ?... oui mais l’important c’est de bien faire ce qu’on croit avoir à faire… et si on se trompe, et si on se fout dedans pendant toute sa vie, qu’est ce que ça donne quand on s’en aperçoit ? ... moi, je crois que si on s’en aperçoit qu’on s’est foutu dedans et qu’il est trop tard pour faire autre chose, eh ben, si ça gêne personne, faut continuer … »
Enfin pour reprendre mes précédents propos lors de mon précédent poste : « On ressent la chaleur écrasante des étés, la sieste à l’ombre des arbres, le temps qui pour un temps s’est arrêté. On touche du doigt cette terre fraîche et humide dégagée sous cette quantité de pierres qui fera la muraille. On respire ou plutôt on retient son souffle pendant la guerre. On voit la nature à travers des fruitiers chargés de fruits juteux, un peuplier aiguille d’un cadran solaire, des chênes et églantiers, une vigne… On sourit à une solide et indéfectible amitié… Ce roman est pour moi plein de symboles et très contemporain également ! On en retient la persévérance, l’entêtement, le doute et la peur aussi … mais toujours un espoir, un optimisme, un bonheur, une tendresse. »
Inutile de vous dire que c’est le roman que je relis sans exception tous les ans au mois de décembre, tranquillement installée avec mon petit déjeuner dans mon jardin, le matin de bonne heure quand toute la maison est encore endormie ! Vous le savez déjà (cf. le précédent challenge) ! Alors je vais vous parler un peu plus du personnage principal de ce roman que me fait chavirer à chaque lecture !
FIRMIN, orphelin pris sous la tutelle de son oncle, se voit attribuer un lopin de terre à la mort de ce dernier. Et quel héritage ! C’est un champs de pierre que jamais personne n’a jamais pu cultiver. C’est pour lui « apprendre à vivre » que son oncle lui a légué cet endroit. Qu’à cela ne tienne, Firmin se lance un défi, tant pour lui que pour faire un pied de nez à son oncle et ses cousins. Il se met à dépierrer sa parcelle car sous la pierre il y a forcément de la terre. Il « creuse » un premier trou et découvre une terre grasse, humide et prometteuse qui accueille alors de la vigne et des arbres fruitiers qui poussent bien à l’abri dans leur forteresse de pierres. Entre deux permissions pendant la guerre (il fera la première et connaîtra la deuxième aussi), il décide d’utiliser les cailloux déblayés pour en faire une muraille qui délimitera son terrain… et il ne fait pas cela n’importe comment, il réfléchit et fait une base solide et large qui défiera le temps.. qu’importe si on le prend pour un fou, il ira jusqu’au bout de son œuvre !
J’allais oublié de parler de Edmond, son cousin curé avec qui il a fait la guerre et qui est le seul finalement à le comprendre et ce de part ce qu’ils ont vécu ensemble dans les tranchées. Ensemble, ils discutent de la vie, de gens… et une belle amitié forte et solide les lie.
Il y a un passage que j’aime beaucoup, un échange entre ces deux hommes au sujet de la « folie » de Firmin avec sa muraille. « Tu dis c’est pas une folie, mais qu’est ce que ça change de lae dire ?... oui mais l’important c’est de bien faire ce qu’on croit avoir à faire… et si on se trompe, et si on se fout dedans pendant toute sa vie, qu’est ce que ça donne quand on s’en aperçoit ? ... moi, je crois que si on s’en aperçoit qu’on s’est foutu dedans et qu’il est trop tard pour faire autre chose, eh ben, si ça gêne personne, faut continuer … »
Enfin pour reprendre mes précédents propos lors de mon précédent poste : « On ressent la chaleur écrasante des étés, la sieste à l’ombre des arbres, le temps qui pour un temps s’est arrêté. On touche du doigt cette terre fraîche et humide dégagée sous cette quantité de pierres qui fera la muraille. On respire ou plutôt on retient son souffle pendant la guerre. On voit la nature à travers des fruitiers chargés de fruits juteux, un peuplier aiguille d’un cadran solaire, des chênes et églantiers, une vigne… On sourit à une solide et indéfectible amitié… Ce roman est pour moi plein de symboles et très contemporain également ! On en retient la persévérance, l’entêtement, le doute et la peur aussi … mais toujours un espoir, un optimisme, un bonheur, une tendresse. »
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)