Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Plus de commentaires
Le rouge et le noir - Stendhal
Le Rouge et le Noir, c’est curieux comme cet ouvrage qui s’annonçait rasoir et que nous infligeait le programme a pu faire tilt sur l’ado que j’étais. Au début avec mon pote Dudule on se foutait pas mal de cette histoire à la mords moi le nœud, imposée par Bobonne (c’était le surnom de la prof de français au lycée Aubanel d’Avignon) d’ailleurs que l’on n’a pas tardé à la surnommer Bobonne de la Môle… Et puis …
Et puis je ne sais pas pourquoi je me suis identifié à Julien. Oh ! c’est ballot, à l’époque je n’ambitionnais ni devenir curé ou militaire… L’armée c’est con ça pue et ça pollue. Non, c’est pas ça. Julien, il s’extrait de sa condition morose pour devenir quelqu’un… juste quelqu’un de bien comme disait la chanson. C’est toute l’angoisse de l’ado qui se dilue et s’identifie dans cette élévation dans ce qui va devenir une existence, une vie. Et ça marche, il y parvient, il réussit dans la vie. Il existe enfin. En plus, il aime et il est aimé, trop peut-être.
Oh ! Bon Dieu comme j’ai pu haïr le geste de ce con de Julien quand il a tout foutu en l’air en tirant un coup de pétard sur la rombière, sur Madame de Rênall !
Je l’ai lu, puis relu ce fichu bouquin, moins que le Club des Cinq contre-attaque, mais, oui, il fait partie de ces bouquins qui m’ont aidé à me dépatouiller dans cette étrange et singulière aventure de la vie.
Et puis je ne sais pas pourquoi je me suis identifié à Julien. Oh ! c’est ballot, à l’époque je n’ambitionnais ni devenir curé ou militaire… L’armée c’est con ça pue et ça pollue. Non, c’est pas ça. Julien, il s’extrait de sa condition morose pour devenir quelqu’un… juste quelqu’un de bien comme disait la chanson. C’est toute l’angoisse de l’ado qui se dilue et s’identifie dans cette élévation dans ce qui va devenir une existence, une vie. Et ça marche, il y parvient, il réussit dans la vie. Il existe enfin. En plus, il aime et il est aimé, trop peut-être.
Oh ! Bon Dieu comme j’ai pu haïr le geste de ce con de Julien quand il a tout foutu en l’air en tirant un coup de pétard sur la rombière, sur Madame de Rênall !
Je l’ai lu, puis relu ce fichu bouquin, moins que le Club des Cinq contre-attaque, mais, oui, il fait partie de ces bouquins qui m’ont aidé à me dépatouiller dans cette étrange et singulière aventure de la vie.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)