Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Le blanchiment du paysage par cette brume envahissante me plonge dans le spleen, j’erre sans but dans un silence de mort. Soudain, une euphorie paradoxale me pousse à courir le long du champ de betteraves.
À travers la course j’observe l’étendue verte devenue floue, les vaches au loin impassibles et l’épouvantail vêtu d’une chemise décorée de Koalas et d’un postiche surmonté d’un chapeau de paille sans âge.
Je m’arrête, toujours sans raison, au milieu de nulle part. J’inspire cet air humide et frais, cet air qui me fait me sentir vivante.
À travers la course j’observe l’étendue verte devenue floue, les vaches au loin impassibles et l’épouvantail vêtu d’une chemise décorée de Koalas et d’un postiche surmonté d’un chapeau de paille sans âge.
Je m’arrête, toujours sans raison, au milieu de nulle part. J’inspire cet air humide et frais, cet air qui me fait me sentir vivante.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
20/07/2023 20:40
Superbe !
20/07/2023 14:58
Ce petit bout de texte donne envie d'en savoir plus, de découvrir la suite de l'histoire...
20/07/2023 10:46
Les mots imposés sont si bien insérés dans ce texte qu'il parait tout à fait naturel de s'y trouver. 😉