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Retour au challenge: Quelles sont vos pièces de théâtre préférées ?
Une petite fille (l'infante) dont la mère (la Reine) vient de mourir fuit la demande en mariage de son père (le Roi) en se cachant dans une peau d'âne, seule au fond des bois.
Vous aurez reconnu dans ces quelques lignes le fil rouge du conte de Charles Perrault.
« Seule dans ma peau d’âne » est une adaptation résolument moderne d’Estelle Savasta que j’ai lu il y a quelques années aux éditions Lansman (2013).
« Seule dans ma peau d’âne » a été mise en scène par l’autrice elle-même mais je n’ai pas vu la pièce. Pourtant, en lisant le texte j'ai pu aisément imaginer le jeu sobre et intense de la comédienne seule sur scène qui joue le rôle de la petite fille :
« Une peau dans laquelle elle entre belle enfant, sous laquelle elle deviendra solitaire et crasseuse, et dont elle sortira forte et lumineuse ».
Le texte comme une écriture blanche traduit la lente transformation du corps et des pensées au fur et à mesure que l’enfant grandit et se construit. Ses émotions intenses, sa colère, ses larmes, son courage et ses victoires font vivre intensément le texte par la description très précise de la gestuelle lente du corps, les traits et les expressions du visage.
Le silence est intense. La comédienne ne parle pas, c’est une voix off qui parle au public.
A force de colère indignée, de larmes, de courage et de volonté, la petite fille qui tombe et se relève sort progressivement la tête, les jambes, les bras puis le corps entier.
Dans sa lente métamorphose, la petite fille est accompagnée par une douce sensation en elle "une petite chose comme la lumière de la maison des autres quand on marche dans la nuit". Mais elle ne se reconnait plus. La petite fille "se sent comme un dessin sans contour".
Devenue adulte et femme, elle est prête à découvrir le monde et aller vers les autres pour se faire une place dans cet étrange monde qu'est la vie.
J'ai beaucoup aimé le style et la construction de ce texte théâtral que je propose pour mon 3ième coup de coeur.
Vous aurez reconnu dans ces quelques lignes le fil rouge du conte de Charles Perrault.
« Seule dans ma peau d’âne » est une adaptation résolument moderne d’Estelle Savasta que j’ai lu il y a quelques années aux éditions Lansman (2013).
« Seule dans ma peau d’âne » a été mise en scène par l’autrice elle-même mais je n’ai pas vu la pièce. Pourtant, en lisant le texte j'ai pu aisément imaginer le jeu sobre et intense de la comédienne seule sur scène qui joue le rôle de la petite fille :
« Une peau dans laquelle elle entre belle enfant, sous laquelle elle deviendra solitaire et crasseuse, et dont elle sortira forte et lumineuse ».
Le texte comme une écriture blanche traduit la lente transformation du corps et des pensées au fur et à mesure que l’enfant grandit et se construit. Ses émotions intenses, sa colère, ses larmes, son courage et ses victoires font vivre intensément le texte par la description très précise de la gestuelle lente du corps, les traits et les expressions du visage.
Le silence est intense. La comédienne ne parle pas, c’est une voix off qui parle au public.
A force de colère indignée, de larmes, de courage et de volonté, la petite fille qui tombe et se relève sort progressivement la tête, les jambes, les bras puis le corps entier.
Dans sa lente métamorphose, la petite fille est accompagnée par une douce sensation en elle "une petite chose comme la lumière de la maison des autres quand on marche dans la nuit". Mais elle ne se reconnait plus. La petite fille "se sent comme un dessin sans contour".
Devenue adulte et femme, elle est prête à découvrir le monde et aller vers les autres pour se faire une place dans cet étrange monde qu'est la vie.
J'ai beaucoup aimé le style et la construction de ce texte théâtral que je propose pour mon 3ième coup de coeur.
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17/10/2023 23:15
je ne me souviens pas de Peau d'âne au théâtre