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La troisième pièce qui me paraît incontournable est « En attendant Godot » de Samuel Beckett.
Deux hommes se retrouvent chaque soir au même endroit pour attendre Godot…qui ne vient jamais.
Cette pièce, plus que toute autre, devrait être lue (même si la voir jouée nous en donne une explication, cela ne serait qu’une interprétation du texte parmi la multitude possible).
Ce théâtre-là nous emmène dans des zones extrêmement inconfortables.
Si l’on attend qu’une histoire nous soit racontée, alors on mourra d’ennui. Si l’on attend qu’une morale nous soit livrée, on ne trouvera aucun intérêt à l’œuvre.
Si par contre on la prend à la façon d’un jeu de casse-tête, le retournant dans tous les sens, alors on pourra maintenir notre cerveau alerte jusqu’au bout et rester en-deçà des portes de la folie.
Plutôt que de raconter, on dirait bien qu’il s’agit, pour l’écrivain, de catalyser quelque chose en l’auditeur (un ressenti, une vision, une réflexion…) et qui sera différent pour chacun, en fonction de son vécu et de son état d’esprit du moment.
Ma 1ère confrontation avec « En attendant Godot » m’a laissé l’impression d’avoir été le témoin involontaire d’une discussion décousue entre deux ivrognes dans un bar (avec toute l’atmosphère qui va avec). Puis, à chaque nouvelle lecture, j’ai été percuté par une idée supplémentaire sur des thèmes aussi divers que : l’inanité de la vie, les mécanismes d’une croyance, l’enfer, l’esclavage, la folie, le suicide…
On a beaucoup écrit sur le théâtre de l’absurde, mais ce que, personnellement, j’aime à la lecture de cette pièce, c’est la place laissée à la créativité de l’auditeur pour imaginer ce qu’il veut, ou plutôt le fait qu’elle rend notre esprit plus alerte et inventif.
Deux hommes se retrouvent chaque soir au même endroit pour attendre Godot…qui ne vient jamais.
Cette pièce, plus que toute autre, devrait être lue (même si la voir jouée nous en donne une explication, cela ne serait qu’une interprétation du texte parmi la multitude possible).
Ce théâtre-là nous emmène dans des zones extrêmement inconfortables.
Si l’on attend qu’une histoire nous soit racontée, alors on mourra d’ennui. Si l’on attend qu’une morale nous soit livrée, on ne trouvera aucun intérêt à l’œuvre.
Si par contre on la prend à la façon d’un jeu de casse-tête, le retournant dans tous les sens, alors on pourra maintenir notre cerveau alerte jusqu’au bout et rester en-deçà des portes de la folie.
Plutôt que de raconter, on dirait bien qu’il s’agit, pour l’écrivain, de catalyser quelque chose en l’auditeur (un ressenti, une vision, une réflexion…) et qui sera différent pour chacun, en fonction de son vécu et de son état d’esprit du moment.
Ma 1ère confrontation avec « En attendant Godot » m’a laissé l’impression d’avoir été le témoin involontaire d’une discussion décousue entre deux ivrognes dans un bar (avec toute l’atmosphère qui va avec). Puis, à chaque nouvelle lecture, j’ai été percuté par une idée supplémentaire sur des thèmes aussi divers que : l’inanité de la vie, les mécanismes d’une croyance, l’enfer, l’esclavage, la folie, le suicide…
On a beaucoup écrit sur le théâtre de l’absurde, mais ce que, personnellement, j’aime à la lecture de cette pièce, c’est la place laissée à la créativité de l’auditeur pour imaginer ce qu’il veut, ou plutôt le fait qu’elle rend notre esprit plus alerte et inventif.
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24/10/2023 13:27
je l'ai vue il y a très longtemps, aux Bouffes du Nord, avec Michel Bouquet, Georges Wilson et Rufus
j'ai dû passer complètement à côté, car il ne m'en reste qu'un très vague souvenir...
24/10/2023 09:48
Cette pièce m'a laissée un peu perplexe la première fois que je l'ai vue. Quelques années plus tard, je l'ai revue mais avec une autre mise en scène et d'autres comédiens, et là je l'ai un peu plus appréciée! 🤔