Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
American Gothic de Grant Wood
Ce tableau montre deux personnages devant leur maison et sa fenêtre néo-gothique à ogives. Un fermier, Ayden MacPharson et Jenny sa fille célibataire. Chez les MacPharson, le salut repose sur la prière, le travail et la joie de vivre. Le hasard n'existe pas. L’aspect jovial et débonnaire de ces vibrants portraits tient beaucoup au col Claudine et la pétillante frisette en dentelle de sa blouse coloniale. Sans oublier le sourire à trois dents de la fourche au premier plan. L’austère verticalité et ces visages de six pieds de long ne doit pas faire oublier le passé douloureux de cette longue lignée de colons irlandais, les révoltes face aux indiens Dakotas et autres guerres vers l’indépendance. La douleur d’une mère disparue sous les sabots d’un mustang mal débourré, et leur fils Chance, un grand couillon né le même jour que la naissance du fameux tracteur « Waterloo Boy N » de douze chevaux. Étonnant non ? Mais il fut emporté par une balle de son colt Paterson mal garé. Le hasard et la chance n’existe pas chez les MacPharson... Cette œuvre montre une certaine Amérique et un monde rural en souffrance.
Ce tableau montre deux personnages devant leur maison et sa fenêtre néo-gothique à ogives. Un fermier, Ayden MacPharson et Jenny sa fille célibataire. Chez les MacPharson, le salut repose sur la prière, le travail et la joie de vivre. Le hasard n'existe pas. L’aspect jovial et débonnaire de ces vibrants portraits tient beaucoup au col Claudine et la pétillante frisette en dentelle de sa blouse coloniale. Sans oublier le sourire à trois dents de la fourche au premier plan. L’austère verticalité et ces visages de six pieds de long ne doit pas faire oublier le passé douloureux de cette longue lignée de colons irlandais, les révoltes face aux indiens Dakotas et autres guerres vers l’indépendance. La douleur d’une mère disparue sous les sabots d’un mustang mal débourré, et leur fils Chance, un grand couillon né le même jour que la naissance du fameux tracteur « Waterloo Boy N » de douze chevaux. Étonnant non ? Mais il fut emporté par une balle de son colt Paterson mal garé. Le hasard et la chance n’existe pas chez les MacPharson... Cette œuvre montre une certaine Amérique et un monde rural en souffrance.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
05/02/2024 22:13
Te casse pas Léo, Donald va arranger tout ça, merde alors !
03/02/2024 12:10
Belle inspiration !
03/02/2024 13:04
Merci Yasei ! Mais je te donne rendez-vous lundi, je me suis régalé avec l'oeuvre de Caillebotte...
03/02/2024 13:18
Hâte de lire ça ! Et idem, cette oeuvre m’a bien inspirée :)
03/02/2024 12:08
03/02/2024 12:07
Un parfum de souffrance
03/02/2024 13:03
Certes, une douloureuse existence paysanne dans teinté d'une certaine absurdité qui prête à sourire...
03/02/2024 11:54
Oui, l'austérité de ces deux personnages fait froid dans le dos, on sent bien la souffrance de ce monde rural.
03/02/2024 13:09
Oui ORjura, mais au-delà de l'austérité du tableau et son analyse, il est nécessaire, je crois, de bousculer les lignes, par l'absurdité et l'humour...
02/02/2024 20:14
J'adore le sourire à trois dents de la fourche. Belle présentation, Tof.❤️👍
02/02/2024 20:53
Merci AMB37 ! Bon week-end à toi !