Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Toile N°3
Margaret préparait le thé en chantonnant, pendant que des gens tentaient de regarder à l’intérieur de sa maison sans pour autant mettre les pieds sur sa pelouse grillée par le soleil. Comme chaque dimanche, son père Harold, enlevait les pancartes plantées ou même jetées sur son terrain. Elle le voyait parfois agiter sa fourche à trois dents en direction des personnes qui pouvaient rester des jours devant leur maison à attendre qu’il se passe quelque chose.
Une fois sa tasse de thé terminée, la jeune femme entendit son père rentrer d’un pas lourd. Elle savait qu’il allait faire un feu derrière la maison pour éviter qu’elle voit les les pancartes. C’était un homme peu démonstratif, mais il détestait qu’on s’en prenne à sa fille unique.
Une fois cette tâche terminée, il allait s’intaller sur son canapé troué par le temps, quand il entendit frapper à la porte. Il pinça les lèvres, personne n’avait osé s’aventurer aussi loin sur son terrain depuis les suspissions sur sa fille. Il se dirigea vers la porte d’entrée une main discrète sur sa fourche.
-Bonsoir, je suis le nouveau voisin, je voulais me présenter avant de finir de m’installer. Vous savez, je ne crois pas à tout ça. Assura t-il en ayant tout de même un petit mouvement de recule en voyant Margaret.
-Parfait, alors bonne nuit.
Harold avait coupé court à la conversation en claquant la porte.
-Pourquoi tu lui a claqué la porte au nez ? Il avait l'air gentil.
-Méfie toi des apparences ma fille. Méfie toi.
Sur ces mots, il mangèrent leurs diner en silence.
Une fois dans son lit, Margaret entendit du bruit venant de l’extérieur. Son père sorti et hurla sur la personne qui avait déjà terminé de tracer un cercle de sel autour de la maison. Quand elle le vit partir à la chasse du fauteur de troubles, elle laissa ses larmes couler, pourquoi diable la ville l’accusait de sorcellerie ? Ce n’était tout de même pas de sa faute si ses voisins disparaissaient un par un !
Le lendemain matin, son père était déjà dans le jardin à retourner la terre. Il s’arrêtait de temps en temps pour essuyer son front dégoulinant de sueur.
Elle décida d'aller le voir pour lui proposer son aide et Harold se décomposa en la voyant arriver.
-Ne t’approche pas, Margaret.
C’était trop tard, elle avait vu dans quoi la fourche à trois dents était plantée. Comme si ça allait changer quelque chose, son père l’enleva de la cage thoracique de leur voisin ce qui provoqua un horrible bruit. Sous le choc, elle dû s’assoir sur les escaliers du porche.
- Tu l'as tué ? Demande t-elle retenant un haut le coeur.
- C'était pour te protéger que j'ai tué ces gens.
- Ces gens ? Tu as tués combien de personnes au juste ?
- Treize, mais cela m’a dépassé. Dit-il en recommençant à creuser.
Margaret eu un rire nerveux.
- Tu les as tous enterrer dans le jardin ?S’autorisa t-elle à demander.
-Je les donnaient aux porcs avant, mais c’est devenu risqué avec le monde qui passe depuis quelques temps.
Margaret était sous le choc, il parlait avec un tel calme c’était déconcertant.
-Tu sais que tu peux être pendu pour moins que ça dans cette ville ? Dit t-elle en s’approchant de lui les bras croisés.
L’après-midi même, Margaret quitta la maison pour s’installer loin de son père et de la ville qui l'accusait de sorcellerie.
On pourrait penser que son père mourrait de chagrin pour avoir perdu sa fille unique, mais il continua à tuer jusqu’à sa mort avec sa fourche à trois dents.
Margaret préparait le thé en chantonnant, pendant que des gens tentaient de regarder à l’intérieur de sa maison sans pour autant mettre les pieds sur sa pelouse grillée par le soleil. Comme chaque dimanche, son père Harold, enlevait les pancartes plantées ou même jetées sur son terrain. Elle le voyait parfois agiter sa fourche à trois dents en direction des personnes qui pouvaient rester des jours devant leur maison à attendre qu’il se passe quelque chose.
Une fois sa tasse de thé terminée, la jeune femme entendit son père rentrer d’un pas lourd. Elle savait qu’il allait faire un feu derrière la maison pour éviter qu’elle voit les les pancartes. C’était un homme peu démonstratif, mais il détestait qu’on s’en prenne à sa fille unique.
Une fois cette tâche terminée, il allait s’intaller sur son canapé troué par le temps, quand il entendit frapper à la porte. Il pinça les lèvres, personne n’avait osé s’aventurer aussi loin sur son terrain depuis les suspissions sur sa fille. Il se dirigea vers la porte d’entrée une main discrète sur sa fourche.
-Bonsoir, je suis le nouveau voisin, je voulais me présenter avant de finir de m’installer. Vous savez, je ne crois pas à tout ça. Assura t-il en ayant tout de même un petit mouvement de recule en voyant Margaret.
-Parfait, alors bonne nuit.
Harold avait coupé court à la conversation en claquant la porte.
-Pourquoi tu lui a claqué la porte au nez ? Il avait l'air gentil.
-Méfie toi des apparences ma fille. Méfie toi.
Sur ces mots, il mangèrent leurs diner en silence.
Une fois dans son lit, Margaret entendit du bruit venant de l’extérieur. Son père sorti et hurla sur la personne qui avait déjà terminé de tracer un cercle de sel autour de la maison. Quand elle le vit partir à la chasse du fauteur de troubles, elle laissa ses larmes couler, pourquoi diable la ville l’accusait de sorcellerie ? Ce n’était tout de même pas de sa faute si ses voisins disparaissaient un par un !
Le lendemain matin, son père était déjà dans le jardin à retourner la terre. Il s’arrêtait de temps en temps pour essuyer son front dégoulinant de sueur.
Elle décida d'aller le voir pour lui proposer son aide et Harold se décomposa en la voyant arriver.
-Ne t’approche pas, Margaret.
C’était trop tard, elle avait vu dans quoi la fourche à trois dents était plantée. Comme si ça allait changer quelque chose, son père l’enleva de la cage thoracique de leur voisin ce qui provoqua un horrible bruit. Sous le choc, elle dû s’assoir sur les escaliers du porche.
- Tu l'as tué ? Demande t-elle retenant un haut le coeur.
- C'était pour te protéger que j'ai tué ces gens.
- Ces gens ? Tu as tués combien de personnes au juste ?
- Treize, mais cela m’a dépassé. Dit-il en recommençant à creuser.
Margaret eu un rire nerveux.
- Tu les as tous enterrer dans le jardin ?S’autorisa t-elle à demander.
-Je les donnaient aux porcs avant, mais c’est devenu risqué avec le monde qui passe depuis quelques temps.
Margaret était sous le choc, il parlait avec un tel calme c’était déconcertant.
-Tu sais que tu peux être pendu pour moins que ça dans cette ville ? Dit t-elle en s’approchant de lui les bras croisés.
L’après-midi même, Margaret quitta la maison pour s’installer loin de son père et de la ville qui l'accusait de sorcellerie.
On pourrait penser que son père mourrait de chagrin pour avoir perdu sa fille unique, mais il continua à tuer jusqu’à sa mort avec sa fourche à trois dents.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
26/02/2024 09:20
On comprend pourquoi Margaret a l'air si figée sur le tableau 😁Voilà une version noire de l'Amérique 🤣Bien joué Mélissa
23/02/2024 10:44
Fichtre ! drôle de voisin
20/02/2024 12:35
euh ...🤣 heureusement qu'ils n'habitent pas près de chez nous !
19/02/2024 20:50
Il ne faut pas l’embêter le papa Harold et surtout ne pas approcher sa fille !
Bravo à vous Mélissa18.
19/02/2024 17:07
Waouh ! Un véritable thriller Melissa !