Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
« Tout commence comme tout finit et les livres commencent souvent par la fin. »
Je me suis plongée, dès sa parution, dans le Livre des Baltimore après La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. J’y ai retrouvé Marcus Goldman issu des Goldman –de- Montclair , découvert sa fervente admiration pour l’autre famille Goldman, celle de Baltimore avec le pacte d’une amitié (le gang des Goldman) qui ne parviendra pas à résister à un drame annoncé dès le prologue. L’habileté à hameçonner gentiment le lecteur et cette invitation : »Si vous trouvez ce livre, s’il vous plaît, lisez le. Je voudrais que quelqu’un connaisse l’histoire des Goldman-de-Baltimore »m’a fait rentrer dans le cosmos psychologique de ces deux familles. Joël Dicker sait étoffer ses personnages, il a le souci du détail, de l’analyse et ne considère pas le drame comme une fin en soi, mais plutôt le point de départ d’une histoire. Il possède de vraies qualités de metteur en scène. Du coup c’est tout un univers fictionnel qui s’étoile et s’emboîte, maintenant le lecteur en alerte .
Le focus mis sur les œuvres de Joël Dicker pour ce challenge m’a offert un nouveau plaisir, celui de la relecture. Le livre des Baltimore m’est apparu comme le roman le plus construit.
Bien que Joël Dicker se défende de suivre un plan et de savoir à l’avance ce qu’il va écrire, le cheminement du récit couvre la période 1960/2012 . Mais ce n’est pas platement linéaire, c’est ce que j’ai apprécié. Cette marge de supposition, d’attente ou de rétrospective laisse l’initiative à celui qui découvre l’histoire, tente d’en tisser un fil plausible. Le drame étant posé d’emblée, il émerge implicitement dans la perte de la jeunesse (1989/1997), s’éclaire dans celle de la fraternité (1998/2001puis s’enracine dans le livre des Goldman (1960/1989). Quand il éclate (2002/2004), tout l’ensemble nourrit le livre de la réparation (2004/12012) avec cette « happy end » pour Marcus et son roman. L’amplitude temporelle fait partie des constantes dynamiques de Joël Dicker : revenir sur le passé, faire ponctuellement des aller et retour .
Si parfois Marcus Goldman s’apparente à Joël Ricker, il est du moins porté avec une charge affective évidente par l’auteur. Pour avoir lu, les autres œuvres, c’est dans le livre des Baltimore qu’il est le plus touchant dans ses rapports avec sa famille, ses cousins et ses amis. Je l’ai trouvé très empathique, désarmant de sincérité dans sa relation avec Alexandra, fiable et humain dans l’intra-familial où se déroule le drame. Entre ceux de Montclair et ceux de Baltimore, la tension psychologique fonctionne comme un défi , l’écriture fait chair avec la vie :
« Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire. »
C’est un livre sensible avec qui on parle et qui vous répond sur l’amitié, l’amour, la famille, la résilience.
Je me suis plongée, dès sa parution, dans le Livre des Baltimore après La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. J’y ai retrouvé Marcus Goldman issu des Goldman –de- Montclair , découvert sa fervente admiration pour l’autre famille Goldman, celle de Baltimore avec le pacte d’une amitié (le gang des Goldman) qui ne parviendra pas à résister à un drame annoncé dès le prologue. L’habileté à hameçonner gentiment le lecteur et cette invitation : »Si vous trouvez ce livre, s’il vous plaît, lisez le. Je voudrais que quelqu’un connaisse l’histoire des Goldman-de-Baltimore »m’a fait rentrer dans le cosmos psychologique de ces deux familles. Joël Dicker sait étoffer ses personnages, il a le souci du détail, de l’analyse et ne considère pas le drame comme une fin en soi, mais plutôt le point de départ d’une histoire. Il possède de vraies qualités de metteur en scène. Du coup c’est tout un univers fictionnel qui s’étoile et s’emboîte, maintenant le lecteur en alerte .
Le focus mis sur les œuvres de Joël Dicker pour ce challenge m’a offert un nouveau plaisir, celui de la relecture. Le livre des Baltimore m’est apparu comme le roman le plus construit.
Bien que Joël Dicker se défende de suivre un plan et de savoir à l’avance ce qu’il va écrire, le cheminement du récit couvre la période 1960/2012 . Mais ce n’est pas platement linéaire, c’est ce que j’ai apprécié. Cette marge de supposition, d’attente ou de rétrospective laisse l’initiative à celui qui découvre l’histoire, tente d’en tisser un fil plausible. Le drame étant posé d’emblée, il émerge implicitement dans la perte de la jeunesse (1989/1997), s’éclaire dans celle de la fraternité (1998/2001puis s’enracine dans le livre des Goldman (1960/1989). Quand il éclate (2002/2004), tout l’ensemble nourrit le livre de la réparation (2004/12012) avec cette « happy end » pour Marcus et son roman. L’amplitude temporelle fait partie des constantes dynamiques de Joël Dicker : revenir sur le passé, faire ponctuellement des aller et retour .
Si parfois Marcus Goldman s’apparente à Joël Ricker, il est du moins porté avec une charge affective évidente par l’auteur. Pour avoir lu, les autres œuvres, c’est dans le livre des Baltimore qu’il est le plus touchant dans ses rapports avec sa famille, ses cousins et ses amis. Je l’ai trouvé très empathique, désarmant de sincérité dans sa relation avec Alexandra, fiable et humain dans l’intra-familial où se déroule le drame. Entre ceux de Montclair et ceux de Baltimore, la tension psychologique fonctionne comme un défi , l’écriture fait chair avec la vie :
« Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire. »
C’est un livre sensible avec qui on parle et qui vous répond sur l’amitié, l’amour, la famille, la résilience.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
22/02/2024 21:19
Je partage votre plaisir de la relecture des livres de Joël Dicker!
23/02/2024 10:30
En effet Caroline, du coup on est dans l'attente de sa nouvelle parution 😊
22/02/2024 10:07
J'aime beaucoup ton point de vue, je perçois, comme le dit Eglantine, le plaisir que te procure la lecture des romans de Dicker. Au-delà de l'intrigue, je suis bluffé par la sensibilité et l'humanité de ce jeune auteur.
22/02/2024 11:51
Merci Tof. Merci aussi à ce challenge qui m'a replongée dans ma bibliothèque 👍avec un objectif.
22/02/2024 09:50
je souris ...j'ai l'impression que nous nous retrouvons parfois sur certains textes ? Sauf que vous avez développé mieux que moi, le plaisir qu'on a, à lire ce livre 😁
22/02/2024 11:49
L'essentiel, c'est le partage Eglantine, le vrai fond, quelle que soit la forme. OUI nous nous retrouvons sur beaucoup de sujets et c'est un plaisir . ❤️😊