Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Toile 2 : Rue de Paris, temps de pluie – Gustave Caillebotte (suite)
Le couple poussa la porte de la boutique et un son cristallin signifia leur arrivée.
La boutique était petite, à première vue, pour des yeux peu habitués elle pouvait sembler anodine. Cependant, les Martins, spécialistes des antiquaires, brocanteurs et vendeurs en tout genre avaient repéré le potentiel inestimable de ce petit commerce.
Ils se faufilaient et glissaient entre les rayonnages à la recherche de la perle rare qui pourrait agrandir leur cabinet de curiosité.
Happés par leur recherche, ils n’entendirent pas le nouvel arrivant et manquèrent de casser un hydrie quand il leur adressa la parole.
- Anne ! Charles ! Quelle coïncidence de vous trouver ici. Je ne vous ai pas vu au bal de charité chez Hugues et Josette avant-hier soir.
Les deux intéressés échangèrent un regard et décidèrent qu’il valait mieux trouver une excuse.
- Oui c’est vrai, nous avions un rendez-vous avec des investisseurs pour mon travail et je n’ai pas pu reporter.
- Comme c’est dommage, vous savez…
Et Bertrand se remit à parler, tant et si bien qu'aucun des deux époux n’arrivait à couper son flot de parole. Lassés par ce voisin très bavard et qu’il essayaient tant bien que mal d’éviter ces dernières semaines, le couple décida sur un regard entendu qu’il était grand temps de prendre congé.
Une nouvelle excuse pour Bertrand et les Martins retrouvèrent la rue pavée. La pluie avait cessé de battre mais l’air était encore humide.
- Il est gentil, c’est vrai, mais beaucoup trop loquace, soupira Anne.
- Oui, tu sais j’ai cru comprendre qu’il vivait seul, c’est sûrement pour ça qu’il cherche toujours de la compagnie.
Charles griffonna le nom de la boutique dans son calepin.
- Au moins cette journée aura été fructueuse, une adresse de plus pour notre cabinet.
- Oui, il faudrait d’ailleurs envisager d'acheter une nouvelle étagère, nous n’aurons bientôt plus assez de place.
Le couple poussa la porte de la boutique et un son cristallin signifia leur arrivée.
La boutique était petite, à première vue, pour des yeux peu habitués elle pouvait sembler anodine. Cependant, les Martins, spécialistes des antiquaires, brocanteurs et vendeurs en tout genre avaient repéré le potentiel inestimable de ce petit commerce.
Ils se faufilaient et glissaient entre les rayonnages à la recherche de la perle rare qui pourrait agrandir leur cabinet de curiosité.
Happés par leur recherche, ils n’entendirent pas le nouvel arrivant et manquèrent de casser un hydrie quand il leur adressa la parole.
- Anne ! Charles ! Quelle coïncidence de vous trouver ici. Je ne vous ai pas vu au bal de charité chez Hugues et Josette avant-hier soir.
Les deux intéressés échangèrent un regard et décidèrent qu’il valait mieux trouver une excuse.
- Oui c’est vrai, nous avions un rendez-vous avec des investisseurs pour mon travail et je n’ai pas pu reporter.
- Comme c’est dommage, vous savez…
Et Bertrand se remit à parler, tant et si bien qu'aucun des deux époux n’arrivait à couper son flot de parole. Lassés par ce voisin très bavard et qu’il essayaient tant bien que mal d’éviter ces dernières semaines, le couple décida sur un regard entendu qu’il était grand temps de prendre congé.
Une nouvelle excuse pour Bertrand et les Martins retrouvèrent la rue pavée. La pluie avait cessé de battre mais l’air était encore humide.
- Il est gentil, c’est vrai, mais beaucoup trop loquace, soupira Anne.
- Oui, tu sais j’ai cru comprendre qu’il vivait seul, c’est sûrement pour ça qu’il cherche toujours de la compagnie.
Charles griffonna le nom de la boutique dans son calepin.
- Au moins cette journée aura été fructueuse, une adresse de plus pour notre cabinet.
- Oui, il faudrait d’ailleurs envisager d'acheter une nouvelle étagère, nous n’aurons bientôt plus assez de place.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
27/02/2024 19:57
😁