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Chère Fran, cinq ans plus tard, quelques cheveux blancs, mais tu n’as pas changé !! Racontes...
Une journée particulière…
« Vous me remettez ? J’habitais au 5ème et nous partions souvent ensemble au travail.
Ah bon, vous trouvez que j’ai rajeuni !! C’est gentil. C’est sans doute les bienfaits de ma nouvelle vie.
Et oui, figurez-vous que je suis partie il y a 5 ans sur une île de méditerranée que j’avais savourée dans les années 80.
J’y ai adoré ces paysages sauvages, torturés, comme seuls au monde et contents d’y rester, ces plages immenses, la plupart du temps désertées et cette vie rustique sans concession qui vous désarçonne et vous transcende.
Mon compagnon en télétravail m’accompagne le plus souvent et s’est mis à ses heures perdues à faire de la menuiserie comme son grand père, ce qui semble le ravir et est du plus bel effet dans notre nouvelle maison.
Le temps a passé et vous voyez je suis juste de passage dans le quartier. D’ailleurs je vous laisse, j’ai rendez-vous pour déjeuner. Portez-vous bien. Au fait, J’ai toujours le même n° il suffit de mettre + 34 devant. »
Et oui j’avais rendez-vous avec un éditeur qui m’avait contactée après avoir lu mon ouvrage sur internet et souhaitait le publier.
J’ai toujours aimé écrire mais là c’était une nécessité. Occuper le temps sans pour autant être dans la contrainte. D’ailleurs pour ce roman tout était venu facilement. Son écriture s’était imposée à moi avec passion, poésie, humour en me réservant le suspense et la surprise de la fin. Sans doute j’embellis la chose mais comme dit le commun des mortels, il n’y a que le résultat qui compte et j’en étais là.
Première expérience, premier éditeur, j’étais intimidée.
« J’ai aimé votre roman, un seul bémol, ces deux fins. Expliquez-moi. »
« Si vous voulez c’est un peu comme les deux lunes dans certains romans japonais, ça surprend, ça intrigue mais ça participe de la magie. Ici chacun choisira ou non, ou penchera peut être pour une autre issue. »
Je ne sais pas si je l’avais convaincu mais il commanda et m’informa des détails pratiques.
Je me réveillais en sueur, mon rêve, presque la réalité. La mer était à ma fenêtre. Je me levais d’un bond. Pas question de lézarder. De ce pas j’allais me remettre à l’ouvrage. J’avançais, j’étais sur les rails et sûr que ce rêve était de bon augure, j’avais même deux fins !!
A moi de jouer !!
Voilà, chère Fran, un petit clin d’œil. A dans cinq ans et comme tu connais ma passion pour les haïkus celui-ci pour conclure :
Ressac des saisons
Tendres effluves des jours passés
Demain pour moi serez
Une journée particulière…
« Vous me remettez ? J’habitais au 5ème et nous partions souvent ensemble au travail.
Ah bon, vous trouvez que j’ai rajeuni !! C’est gentil. C’est sans doute les bienfaits de ma nouvelle vie.
Et oui, figurez-vous que je suis partie il y a 5 ans sur une île de méditerranée que j’avais savourée dans les années 80.
J’y ai adoré ces paysages sauvages, torturés, comme seuls au monde et contents d’y rester, ces plages immenses, la plupart du temps désertées et cette vie rustique sans concession qui vous désarçonne et vous transcende.
Mon compagnon en télétravail m’accompagne le plus souvent et s’est mis à ses heures perdues à faire de la menuiserie comme son grand père, ce qui semble le ravir et est du plus bel effet dans notre nouvelle maison.
Le temps a passé et vous voyez je suis juste de passage dans le quartier. D’ailleurs je vous laisse, j’ai rendez-vous pour déjeuner. Portez-vous bien. Au fait, J’ai toujours le même n° il suffit de mettre + 34 devant. »
Et oui j’avais rendez-vous avec un éditeur qui m’avait contactée après avoir lu mon ouvrage sur internet et souhaitait le publier.
J’ai toujours aimé écrire mais là c’était une nécessité. Occuper le temps sans pour autant être dans la contrainte. D’ailleurs pour ce roman tout était venu facilement. Son écriture s’était imposée à moi avec passion, poésie, humour en me réservant le suspense et la surprise de la fin. Sans doute j’embellis la chose mais comme dit le commun des mortels, il n’y a que le résultat qui compte et j’en étais là.
Première expérience, premier éditeur, j’étais intimidée.
« J’ai aimé votre roman, un seul bémol, ces deux fins. Expliquez-moi. »
« Si vous voulez c’est un peu comme les deux lunes dans certains romans japonais, ça surprend, ça intrigue mais ça participe de la magie. Ici chacun choisira ou non, ou penchera peut être pour une autre issue. »
Je ne sais pas si je l’avais convaincu mais il commanda et m’informa des détails pratiques.
Je me réveillais en sueur, mon rêve, presque la réalité. La mer était à ma fenêtre. Je me levais d’un bond. Pas question de lézarder. De ce pas j’allais me remettre à l’ouvrage. J’avançais, j’étais sur les rails et sûr que ce rêve était de bon augure, j’avais même deux fins !!
A moi de jouer !!
Voilà, chère Fran, un petit clin d’œil. A dans cinq ans et comme tu connais ma passion pour les haïkus celui-ci pour conclure :
Ressac des saisons
Tendres effluves des jours passés
Demain pour moi serez
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