Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Cher poète,
Enfin un nuage, je me pose. Un cygne argenté m’a glissé la feuille d’un roseau pour vous écrire à l’encre de l’eau. Pour une révérence à votre endroit, vous lire est un bonheur sans fin, qui plisse le sein mourant du sable, passeur de temps qui passe et jamais ne se lasse. Je ne bois que vos mots de petit prince, empourpré par l’idée de vous étreindre un instant. Votre prose délicate accompagne mes longs voyages vers l’éden. Rimes et sonnets ne cesse de me surprendre et de m’émouvoir. Mes yeux s’enivrent en silence de vos parfums, de cette fraîcheur après l’orage. J’erre de page en page, vole et chante vos louanges sous la caresse de votre plume, votre sonorité dorée, harmonie intense et fiévreuse. Je n’oublie pas le grand échiquier de la vie, les étoiles, le bien qui va mal, les âmes sans fond et surtout le cœur, l’amour. Toujours. Je n’oublie pas le tendre baiser sur sa mouche. Merci de nous donner le rêve d’un songe, la force du chêne et la fragilité de l’oiseau. Je bois vos mots, la mer, la fleur, le fruit, un instant je danse. Oui, je danse. Un instant, une éternité.
Un ange qui passe.
Enfin un nuage, je me pose. Un cygne argenté m’a glissé la feuille d’un roseau pour vous écrire à l’encre de l’eau. Pour une révérence à votre endroit, vous lire est un bonheur sans fin, qui plisse le sein mourant du sable, passeur de temps qui passe et jamais ne se lasse. Je ne bois que vos mots de petit prince, empourpré par l’idée de vous étreindre un instant. Votre prose délicate accompagne mes longs voyages vers l’éden. Rimes et sonnets ne cesse de me surprendre et de m’émouvoir. Mes yeux s’enivrent en silence de vos parfums, de cette fraîcheur après l’orage. J’erre de page en page, vole et chante vos louanges sous la caresse de votre plume, votre sonorité dorée, harmonie intense et fiévreuse. Je n’oublie pas le grand échiquier de la vie, les étoiles, le bien qui va mal, les âmes sans fond et surtout le cœur, l’amour. Toujours. Je n’oublie pas le tendre baiser sur sa mouche. Merci de nous donner le rêve d’un songe, la force du chêne et la fragilité de l’oiseau. Je bois vos mots, la mer, la fleur, le fruit, un instant je danse. Oui, je danse. Un instant, une éternité.
Un ange qui passe.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
01/05/2024 13:24
Jolie prose ! Merci Tof !
28/04/2024 21:38
Ah vingt Dieux ! comme aurait dit Robert Merle "voilà qui est chié chanté" et j'ajouterai fort bien troussé...
28/04/2024 21:48
Merci Amorcas pour ce bien troussé compliment...