Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Cher Monsieur au chapeau feutre,
La première fois que je vous ai vu, je me suis cachée. Je me demandais ce que vous racontiez à ma mère. Je voyais vos lèvres bouger malgré votre corps penché. Je n'ai pas osé interrompre votre dialogue. J'ai attendu votre départ pour questionner ma mère. Bien sûr, aucune réponse.
Ensuite, vos visites étaient fréquentes et régulières. J'avoue que je les attendais avec impatience et une certaine jalousie. Oui, jalouse de l'intimité que je devinais entre vous deux. Jalouse des fleurs et de vos mots adressés à ma mère. Vous semblez tellement la connaître que vous piquez ma curiosité. Oh, rassurez-vous, je ne ferai pas d'esclandre si mes doutes se confirment. J'aimerais simplement que vous me racontiez, mais pas ici, plutôt dans un lieu plus chaleureux. Juste avant votre arrivée, j'ai déposé ma lettre sous la plaque funéraire, légèrement visible ; puis je me suis dissimulée derrière le grand cyprès pour une fois de plus vous observer.
Dès que vous me lirez, je m'éclipserai et vous attendrai au café qui se trouve près de l'église.
J'espère sincèrement que vous aurez envie de m'y rejoindre.
Jeanne, la fille de Mireille
La première fois que je vous ai vu, je me suis cachée. Je me demandais ce que vous racontiez à ma mère. Je voyais vos lèvres bouger malgré votre corps penché. Je n'ai pas osé interrompre votre dialogue. J'ai attendu votre départ pour questionner ma mère. Bien sûr, aucune réponse.
Ensuite, vos visites étaient fréquentes et régulières. J'avoue que je les attendais avec impatience et une certaine jalousie. Oui, jalouse de l'intimité que je devinais entre vous deux. Jalouse des fleurs et de vos mots adressés à ma mère. Vous semblez tellement la connaître que vous piquez ma curiosité. Oh, rassurez-vous, je ne ferai pas d'esclandre si mes doutes se confirment. J'aimerais simplement que vous me racontiez, mais pas ici, plutôt dans un lieu plus chaleureux. Juste avant votre arrivée, j'ai déposé ma lettre sous la plaque funéraire, légèrement visible ; puis je me suis dissimulée derrière le grand cyprès pour une fois de plus vous observer.
Dès que vous me lirez, je m'éclipserai et vous attendrai au café qui se trouve près de l'église.
J'espère sincèrement que vous aurez envie de m'y rejoindre.
Jeanne, la fille de Mireille
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
30/05/2024 18:58
Elle me plaît beaucoup cette lettre.
30/05/2024 19:51
J'ai aimé l'écrire 😉
01/05/2024 08:48
Un amant secret de Mireille ? Qui lui porte toujours des fleurs ? Sur sa tombe? C'est presque le début d'un roman, Dolo 😉 à quand la suite ... 👍
01/05/2024 11:15
Fort possible pour l'amant ! À chacun sa suite... 😉