Veuillez commenter votre vote
, (0/0)
Retour
Plus de commentaires
Ce soir, j'ai décidé de t'écrire à toi qui a partagé ma vie.
Quand nos chemins se sont croisés pour la première fois, j'étais jeune et idéaliste, et tu incarnais tout ce que je pensais désirer. À dix-sept ans, je te voyais comme le prince charmant, et je croyais fermement en notre histoire. Tu me promettais l'avenir, la famille, et chaque jour à tes côtés me donnait l'impression d'être invincible.
La vie nous a rapidement donné des enfants, et nous nous sommes mariés. Avec le temps, notre famille s'est agrandie, mais les fissures dans notre relation ont commencé à apparaître. Tu as commencé à exercer un contrôle de plus en plus oppressant sur ma vie, justifiant chaque comportement toxique par des excuses qui, avec le recul, n'étaient que mensonges et manipulations.
Les moments de bonheur se sont progressivement fait plus rares. J'ai dû réduire ma propre existence pour satisfaire tes désirs changeants et impossibles à cerner, étouffant mes propres aspirations sous le poids de tes exigences. Chaque jour était un exercice d'anticipation de tes humeurs, de calcul de mes paroles pour éviter tes colères dévastatrices.
Je me suis retrouvée à peser chacun de mes mots, à craindre tes colères autant que tes silences. J'ai tout fait pour te plaire, pour devancer tes moindres désirs, mais rien n'était jamais suffisant. J'ai perdu mes amis, mes liens sociaux, tout ce qui faisait de moi une personne à part entière.
Je me suis effacée pour te laisser la place, persuadée que je devais changer, que le problème venait de moi. Mais c'est la rencontre d'un autre homme, cet été-là, qui m'a permis de comprendre que l'amour ne devrait pas faire aussi mal, ne devrait pas être aussi étouffant.
Je t'ai quitté alors que tu étais persuadé que je n'y arriverais jamais et que j’étais incapable de m’en sortir sans toi. Tu as essayé de me détruire, de me faire payer d'avoir brisé ton illusion de contrôle et de toute puissance. Mais petit à petit, à force de volonté, j'ai retrouvé ma force, ma dignité. Aujourd'hui, je suis en voie de guérison, libérée de toi, de ton emprise toxique.
Je te pardonne, non pas parce que tu le mérites, mais parce que je refuse de laisser la haine empoisonner mon cœur. J'espère sincèrement qu'un jour, tu trouveras le courage de te faire aider pour sortir de ce cycle destructeur. Cependant, désormais, ton éventuel chemin vers la guérison ne me concerne plus et nos enfants étant tous majeurs , Tu sors enfin définitivement de mon existence.
Adieu. Aujourd'hui, je tourne la page, prête à écrire un nouveau chapitre de ma vie, sans toi.
Quand nos chemins se sont croisés pour la première fois, j'étais jeune et idéaliste, et tu incarnais tout ce que je pensais désirer. À dix-sept ans, je te voyais comme le prince charmant, et je croyais fermement en notre histoire. Tu me promettais l'avenir, la famille, et chaque jour à tes côtés me donnait l'impression d'être invincible.
La vie nous a rapidement donné des enfants, et nous nous sommes mariés. Avec le temps, notre famille s'est agrandie, mais les fissures dans notre relation ont commencé à apparaître. Tu as commencé à exercer un contrôle de plus en plus oppressant sur ma vie, justifiant chaque comportement toxique par des excuses qui, avec le recul, n'étaient que mensonges et manipulations.
Les moments de bonheur se sont progressivement fait plus rares. J'ai dû réduire ma propre existence pour satisfaire tes désirs changeants et impossibles à cerner, étouffant mes propres aspirations sous le poids de tes exigences. Chaque jour était un exercice d'anticipation de tes humeurs, de calcul de mes paroles pour éviter tes colères dévastatrices.
Je me suis retrouvée à peser chacun de mes mots, à craindre tes colères autant que tes silences. J'ai tout fait pour te plaire, pour devancer tes moindres désirs, mais rien n'était jamais suffisant. J'ai perdu mes amis, mes liens sociaux, tout ce qui faisait de moi une personne à part entière.
Je me suis effacée pour te laisser la place, persuadée que je devais changer, que le problème venait de moi. Mais c'est la rencontre d'un autre homme, cet été-là, qui m'a permis de comprendre que l'amour ne devrait pas faire aussi mal, ne devrait pas être aussi étouffant.
Je t'ai quitté alors que tu étais persuadé que je n'y arriverais jamais et que j’étais incapable de m’en sortir sans toi. Tu as essayé de me détruire, de me faire payer d'avoir brisé ton illusion de contrôle et de toute puissance. Mais petit à petit, à force de volonté, j'ai retrouvé ma force, ma dignité. Aujourd'hui, je suis en voie de guérison, libérée de toi, de ton emprise toxique.
Je te pardonne, non pas parce que tu le mérites, mais parce que je refuse de laisser la haine empoisonner mon cœur. J'espère sincèrement qu'un jour, tu trouveras le courage de te faire aider pour sortir de ce cycle destructeur. Cependant, désormais, ton éventuel chemin vers la guérison ne me concerne plus et nos enfants étant tous majeurs , Tu sors enfin définitivement de mon existence.
Adieu. Aujourd'hui, je tourne la page, prête à écrire un nouveau chapitre de ma vie, sans toi.
Veuillez commenter votre vote
, (0/0)